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Live report – Clutch + Green Lung + Tigercub (Bikini 02/12/22)

Les artistes et les dates de concerts se bousculent en ce moment sur la région Toulousaine à tel point qu’on ne sait presque plus où donner de la tête ! En ce premier vendredi de décembre, nous nous dirigeons pour la seconde fois de la semaine dans notre Bikini de Ramonville préféré pour participer à une soirée teintée de rock, hard rock et stoner. Que demande le peuple ?

Tigercub

On traverse directement la Manche pour retrouver le trio rock Tigercub. Le Petit Tigre originaire de Brighton, arrive dans un Bikini encore un peu timide mais déjà bien rempli. Favourite Song entame gentiment les hostilités. Le son est d’une excellente qualité et l’harmonie scénique entre les trois membres du groupe est palpable. Un petit côté Muse ressort dès les premières notes comme sur Slepwalker où le bassiste Jimi Wheelwright donne de la voix sur les cœurs du refrain pendant que Jamie Stephen Hall et son chant envoutant nous embarque. Blue Mist In My Head commence à réchauffer les nuques du public qui se rapproche petit à petit du devant de la scène.

Tigercub

James Allix, le batteur, tombe la veste, très bon moyen de se sentir à l’aise pour claquer ses baguettes sur sa caisse claire sur l’intro de Memory Boy. Vient ensuite The Perfume Of Decay, single sorti il y a deux petits mois. Excellent morceau et très inspiré, il se veut un peu plus heavy avec une basse lancinante à souhait et un bon solo de guitare très aérien. Jamie fait lui aussi tomber sa grande veste pour le tubesque Stop Beating on My Heart (Like a Bass Drum). Entre rage et douceur, le morceau est superbement interprété. Imparable. Beauty termine le set de notre trio sous les headbangue dévastateur du bassiste et des spectateurs visiblement heureux d’avoir assisté à cette belle prestation.

Tigercub

On reste du même côté de la Manche pour voir débarquer sur scène les Londoniens de Grenn Lung. Arrivant sur une musique d’introduction aux allures de bataille moyenâgeuse, c’est sur Woodland Rites que les premières notes grondent. Là aussi le son est impeccable, quel bonheur d’entendre si bien l’ensemble du groupe. Scott Black et John Wright y vont à fond de leurs solos de guitares et clavier pour notre plus grand plaisir.

Green Lung

Tom Templar chante à plein poumon, ses tonalités sont exemplaires sur Leaders Of The Blind, bien épaulées par le bassiste Joseph Ghast lors du refrain. Après une brève présentation des membres du groupes le chanteur lance Old Gods puis Graveyard Sun et ses nappes au clavier qui ponctue joliment le titre. La communion avec le public est de mise, le chanteur s’amusant avec un fan au premier rang qui chante sur tous les morceaux depuis le début du concert.

Green Lung

La palette musicale du groupe est assez épatante tant les similarités à Black Sabbath, Deep Purple ou encore Ghost sont présentes au fil des chansons. Viennent ensuite les plus heavy Reaper’s Scythe puis Let The Devil In qui terminent le concert dans une ambiance des plus survoltés. Excellent passage et excellente découverte pour ma part de ces Londoniens qui en ont sous le capot.

Green Lung

Assez du vieux continent, on fonce en Amérique et plus précisément dans le Maryland avec nos stoner préféré de Clutch. Le groupe arrive dans l’euphorie la plus totale. The Mob Goes Wild met le public en feu dès les premières notes. Le groupe est très en place, les instruments brillent aux reflets des lumières rougeâtres ambiantes, la classe.

Clutch

A peine le temps de lancer Mice and Gods que certains s’essayent au slam dans une fosse qui a méchamment la bougeotte. Non téméraires s’abstenir ! Leur dernier effort intitulé Sunrise on Slaughter Beach est à l’honneur ce soir et c’est We Strive for Excellence qui est dégainé le premier. Neil Fallon le chanteur, guitare en main et sucette en bouche, lance ensuite un puissant The Soapmakers. Earth Rocker vient remettre les pendules à l’heure : véritable hymne à la scène et au rock’n’roll le morceau est incroyable et fait un bien fou à ce Bikini quasiment plein à craquer.

Clutch – Neil Falon

Si plein et si remuant que nous peinons à nous frayer un chemin vers le point bar le plus proche. Comme à son habitude, le groupe pioche dans un peu toute sa discographie avec notamment un Freakonomics ressorti des cartons et dépoussiéré pour l’occasion. Red Alert (Boss Metal Zone) puis Nosferatu Madre eux aussi issus de leur dernier album semblent être déjà des classiques en live. Le groupe enchaine à une vitesse folle les titres, de Passive Restraints à X-Ray Visions en passant par Firebirds!, rien ne les arrête, offrant au public leur stoner funky dont eux seul on le secret.

Clutch

Il faut dire que le batteur Jean-Paul Gaster, le bassiste Dan Maines et le guitariste Tim Sult assurent, chacun dans leur coin, avec une tranquillité et une aisance déconcertante. Slaughter Beach et Jackhammer Our Names finissent de représenter Sunrise on Slaughter Beach avant que Clutch ne sorte de scène. Le rappel ne se fait pas longtemps attendre : fuck yeah, A Quick Death In Texas et son solo rock bluesy remet la fosse en ébullition.

Clutch

Regard bleu perçant, Neil commence à fredonner un Electric Worry que tout le monde attendait. Et c’est toujours autant la folie en live. La fosse est un tambour de machine à laver, les slameurs ont beaucoup de mal à retomber sur leurs pieds mais qu’importe, le moment doit se savourer dans l’excès. Le très heavy The Face vient clôturer cet excellent concert après un bon petit solo de batterie. Comme à leur habitude Clutch a été renversant ce soir, un concert et un groupe que l’on aimerait voir plus souvent dans une salle toujours aussi remplie. Vamonos !

Textes : Criket
Photos : Matt (Instagram : heavy.matt_pics / Facebook : heavy.matt.all)

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