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The Dears – Degeneration Street

Fils d’un jazzman reconverti en prédicateur, Murray A. Lightburn forme The Dears en 1995, accompagné de quelques musiciens de scène avec lesquels il s’est lié d’amitié. Quatre albums et quelques milliers de kilomètres plus tard nait Degeneration Street, un album qui syncrétise quinze ans de parcours et des influences entre rock, gospel, soul et pop.

Dès la première écoute, ce nouvel album de The Dears réussi à capter l’attention par la richesse de ses instrumentations et l’émotion que transmettent ses compositions. Degeneration Street est un album qui saura séduire un public qui ne connait pas forcément The Dears ; tel est mon cas. Débutant sur le passionné « Omega Dog », on se sent vite attiré par la fougue de ce groupe : guitares tonitruantes, batterie toute en puissance et surtout un timbre de voix terriblement attachant, comme pourrait l’avoir Eddie Vedder de Pearl Jam.

La richesse de Degeneration Street s’exprime au travers de quelques compositions bien senties. « Blood » est une petite merveille qui allie groove et guitares saturées, le parfait compromis entre un groupe de brit-pop fini et un obscur groupe de noise underground. Le refrain reste en tête en vous donnant envie de le crier violemment par les fenêtres, tandis qu’un clavier déroule sa mélodie tout en subtilité. La tension tombe avec « Throne », titre plus pop, qui s’électrise avec un refrain tout autant rageur que nihiliste. Puis, quelques minutes plus tard, Murray Lightburn nous emmène dans une longue balade avec « Galactic Tides », qui s’envole vers d’autres cieux lorsque la guitare une nouvelle fois se distord et la voix se passionne. Cependant, The Dears ne joue pas que dans un seul registre, le groupe sait manier les rythmes et les mélodies moins nostalgiques. « Yesteryear » est une chanson légère qui vous fera claquer des doigts et bouger le bassin, « 1854 » présente une impressionnante démonstration technique à la basse, ou encore « Lamentation » qui part à la rencontre du Motown ancienne génération. Notre préférence sur l’ensemble des titres de cet album se porte tout de même sur ses compositions tendues, à l’instar de « Stick with me kid » ou le titre éponyme « Degeneration Street » qui vient clôturer l’album.

En définitive, Degeneration Street est un album qui nous donne terriblement envie de nous plonger dans la discographie complète de ce groupe, véritable machine à tubes. On applaudie The Dears pour un bis repetita.

.: Tracklist :.

1. Omega Dog
2. 5 chords
3. Blood
4. Thrones
5. Lamentation
6. Torches
7. Galactic Tides
8. Yesteryear
9. Stick with me kid
10. Tiny Man
11. Easy Suffering
12. Unsung
13. 1854
14. Degeneration street

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