Hope continue donc sur la lancée logique de son prédécesseur. Lignes de chant plus poussées – sans doute autant influencées par le hip-hop que par le dub –, riffs de guitare agressifs, rythmiques lourdes… la noirceur psychédélique ne rôde jamais bien loin (« Heart error », en crescendo), même si beaucoup moins éparse que sur Skyzologie. On ressent quelques simulacres d’Ezekiel distillés sous des couches rock et brutes, privilégiant un son électrique sombre à l’électronique pure.
Plus abouti et énervé que le premier EP, Hope démontre parfaitement l’énergie et le potentiel du groupe, tout en suivant un chemin rectiligne. On en ressort forcément un peu frustré de ne pas en entendre davantage. Afin de découvrir l’obscurité accrocheuse de Bypass, l’idéal serait de visualiser le clip live du groupe sur leur myspace , ou carrément d’aller les voir sur scène au Cab Festival le 12 septembre prochain (Bois d’Amont).
Après ça, une question s’impose : à quand le grand cap de l’album ?