{multithumb}C'est suite à une nuit blanche pour cause d'organisation tardive que je débarque à la salle d'Henin Beaumont, petit patelin situé à la périphérie de Lille. La salle affiche complet depuis deux semaines déjà et nombreux sont ceux qui n'ont pas eu la chance de se procurer un billet. Le temps de trouver le sympathique Poun afin de procéder à une interview, et les rennais de Tagada Jones rentrent en scène au moment même ou je découvre l'intérieur de la salle de l'Escapade. Le groupe emmené par Gus et Niko enchaîne les brûlots rageurs et engagés 1h30 durant, et ne laissera à aucun moment retomber la pression, malgré une batterie fracassée en plein milieu de compo. Finissant par un « Ecowar » parfaitement dans l'air du temps, Tagada Jones quitte la scène pour laisser place à Black Bomb A.
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Débarquant sans retard par rapport à l'horaire annoncé, le quintet ne fait pas dans la finesse et envoie un « Double » d'une violence hallucinante. Ces quelques nouvelles dates enchaînées à la suite d'un an et demi de tournée n'ont apparemment eu aucune incidence sur la forme du groupe qui, bénéficiant d'une scène assez large, n'hésite pas à se donner au maximum. Malgré le fait que la voix de Poun ne bénéficie pas tout à fait du même volume que celle d'Arno sur certains refrains, celui-ci assure une performance plutôt juste au niveau des parties les plus mélodiques de « Look At The Pain » ou de l'efficace single « Burn ». « My Mind Is A Pussy » est sans surprise dédicacé à toutes les filles présentes dans l'assistance, délicate attention, d'autant plus compte tenu des gestes relativement explicites d'Arno.
« Beds Are Burning » de Midnight Oil marque une pause plus détendue en milieu de set, avant de sortir les joints sur le classique « Mary » laissant une horde de fumeurs investir une scène plongée dans un brouillard que n'aurait pas renié Doc Gyneco. La sécurité baisse finalement les bras et renonce à faire réinvestir les positions de cette armée. Tout sourire aux lèvres, Arno semble encore surpris par l'importance pris par Black Bomb A cette année, le public répondant au quart de tour et les slams se multipliants par dizaines. Difficile dans se conditions de quitter les lieux sans un rappel digne de ce nom, et ce sera chose faite avec pas moins de quatre titres, dont l'énorme « No One Knows en guise de conclusion.
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.: Set-list :.
Double
Get Out The Bastards
Fine Talkers
My Mind Is A Pussy
Shoot At The Gossip
Look At The Pain
Beds Are Burning
Born To Die
Mary
Burn
Police Stopped Da Way
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You Can’t Save Me
Law’s Phobia
Legalize Me
No One Knows
Merci à Lolo.