En ce 7 juin de l’an de grâce 2006, le Trabendo affichait complet pour le tout premier concert d’Angels And Airwaves (AVA) en France. Le super groupe de Tom DeLonge (ex-Blink 182) était attendu dans une salle surchauffée à bloc.{multithumb thumb_width=400 thumb_height=300}
Avant de rentrer dans le vif du sujet, on peut se poser des questions quant à l’organisation du concert. En effet, les portes s’ouvrent aux alentours de 19h30 et le concert ne commence qu’à 21h00 ! Le public français a de quoi s’impatienter. Le comble du comble revient à la première partie inexistante puisque AVA joue seul ce soir !
Passées ces mauvaises surprises, on peut enfin accueillir ces messieurs d’AVA. La superbe prestation du quatuor fait oublier les mauvaises surprises de l’avant concert. C’est l’épique « Valkyrie Missile » qui inaugure le set, le son est énorme, les yeux du public pétillent et les flashes crépitent. La densité dans la foule approche la boîte de sardines puissance 12, agoraphobe s’abstenir ! Même sur la pointe des pieds et les mains levées, prendre une photo s’avère être une mission périlleuse.{multithumb thumb_width=400 thumb_height=300}
Le mince répertoire du groupe (puisque composé d’un seul album) est passé en revu avec dans le désordre les déjà tubes « It Hurts », « Good Day », « Distraction », « The Adventure », « A Little’s Enough », « The Gift », « Do It For Me Now », « Start The Machine » ; on reconnaît sans peine les morceaux et les frenchies chantent en chœur sur chacun d’entre eux. Le jeu de lumière participe à l’ambiance très « spatiale » de la musique avec des teintes à fortes tendances bleutées et violacées. Les mouvements dans la foule sont nombreux, à chaque titre c’est l’euphorie.{multithumb thumb_width=400 thumb_height=300}
Quelques petits problèmes techniques et puis ça repart, « Down » et « What Went Wrong », deux reprises de Blink 182, renouent avec le passé tout comme « There Is » de Box Car Racer. Le set est ponctué des interventions de DeLonge, seul maître à bord, qui explique notamment son départ de Blink pour privilégier sa famille. Ce dernier lève ses bras fréquemment comme pour s’envoler et nous montrer tout son bonheur de jouer devant une assemblée à ses pieds. Le reste du groupe est étonnamment muet mais s’illustre de belle manière instrumentalement parlant, en particulier la batterie très présente.{multithumb thumb_width=400 thumb_height=300}
« The War » clôture le set, la fosse est déchaînée, on se monte dessus, on se bouscule, bref mamie Jacotte a bien fait de rester chez elle ! Tom DeLonge a réussi son pari insensé de conquérir une nouvelle fois le public en un peu plus d’une heure. Le dicton apprendra aux absents qu’ils ont toujours tort, DeLonge et ses acolytes laisseront une trace impérissable dans l’esprit du public français qui n’attend qu’une seule chose : le prochain concert d’AVA !