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Quicksand – Distant Populations

Quatre années se sont écoulées depuis le retour inattendu de Quicksand sur le devant de la scène post-hardcore, avec la sortie de leur album, désormais culte, « Interiors », signé chez Epitaph. Les new yorkais n’avaient pas vraiment donné signe de vie depuis la fin des années 90 et s’étaient reformés en 2012, donnant quelques concerts, principalement aux Etats-Unis et au Pukkelpop Festival en Belgique. « Distant Populations », le quatrième album studio confirme l’immense talent du trio qui réussi à nous donner la chair de poule en quelques instants…

« Distant Populations » tutoie la perfection et il y a tant de choses à dire sur cet album qu’on en perd rapidement ses mots. Tout d’abord, une maturité profonde se dégage de l’ensemble, la « patte » Quicksand, reconnaissable parmi tant d’autres, assure une cohérence totale à l’album. Impossible de confondre un titre de « Distant Populations » avec ceux des précédents albums, on avec n’importe quel autre groupe. Quicksand revendique une identité unique, en somme. Au chant, Walter Schreifels excelle par ses lignes de chants et son timbre de voix inimitables, que ce soit en scandant avec hargne les paroles de « Colossus » ou en navigant sur des flots plus mélancoliques (« The Philosopher »).

« Distant Populations » est avant tout un album massif, aux riffs titanesques et aux rythmiques lourdes. Une véritable déferlante post-hardcore, où Quicksand puise dans ses influences les plus profondes pour nous faire voyager dans le temps, retour aux années 90, avec des titres puissants et enragés. C’est ainsi qu' »Inversion » et « Lightning Field » entament l’album, avant que le trio ouvre sa palette pour nous emmener vers des compositions plus nuancées, plus contrastées et franchement addictives (« Phase 90 », « Brushed »). Impossible de passer à côté de « Colossus », titre qui reprend l’ensemble des codes et la marque de fabrique de Quicksand : une rythmique finement ciselée, des guitares puissantes et le chant de Walter Schreifels qui nous envoie au septième ciel. Le reste de l’album est tout aussi bon et on retiendra en vrac : le refrain imparable de « The Philosopher », l’ambiance dub de « Katakana » ou encore le groove de la basse sur « Rodan ».

.: Tracklist :.

  1. Inversion
  2. Lightning Field
  3. Colossus
  4. Brushed
  5. Katakana
  6. Missile Command
  7. Phase 90
  8. The Philosopher
  9. Compacted Reality
  10. EMDR
  11. Rodan

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