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Steve Vai : « tout le monde peut être un « hero » dans son métier »

Steve Vai est un guitariste et chanteur de rock américain né le 6 juin 1960, considéré comme un guitar hero. Steve Vai commence sa carrière à 19 ans en tant que musicien dans le groupe de Frank Zappa. En 1984, il enregistre son premier album solo (Flex-Able). Il rejoint ensuite le groupe Alcatrazz où il remplace le guitariste Yngwie Malmsteen le temps d’un album et d’une tournée. De 1985 à 1989, il joue aux côtés de David Lee Roth, l’ex-chanteur de Van Halen, avec lequel il enregistre deux albums, « Eat ‘Em and Smile » (1986) et « Skyscraper » (1988). Il quitte David Lee Roth pour enregistrer son second album solo « Passion and Warfare », qui remporte un grand succès et lance sa carrière solo.

Avec Joe Satriani, qui fut son professeur de guitare, il entame à partir de 1996 une série de tournées mondiales dans lesquelles ils jouent aux côtés d’autres grands guitaristes comme Eric Johnson, John Petrucci, Yngwie Malmsteen, Uli Jon Roth, Brian May ou encore Patrick Rondat.

Il passera par l’Atelier à Luxembourg-Ville le mercredi 29 juin 2016 pour le 25ème anniversaire de son deuxième album culte « Passion and Warfare » qu’il jouera dans son entièreté. En attendant il nous en parle ici.

Bonjour Steve ! On parle souvent de toi comme d’un « Guitar Hero ». Cette désignation a-t-elle une signification pour toi ?

Bonjour ! C’est toujours un honneur d’être reconnu pour ce qu’on fait, je pense. Tout le monde peut être un « hero » dans son métier, le tout étant de se donner corps et âme dans ce qu’on fait. Pour moi un ‘Guitar Hero’ est un guitariste qui a contribué à sa manière à la façon de jouer de la guitare en général. Je pense avoir contribué à ma manière depuis le temps que je fais de la musique oui.

Tu es en tournée maintenant pour le 25ème anniversaire de « Passion and Warfare » que tu vas jouer dans son entièreté. D’où t’est venue cette idée ?

J’ai toujours eu envie de le faire depuis le moment-même où je l’ai enregistré. A l’époque je n’avais pas encore beaucoup d’expérience pour les productions de disque ce qui fait que cet album a beaucoup de couches en fait. Il est très très dense. Donc j’ai toujours eu peur de le jouer totalement sur scène, alors que c’était le but au départ.

Pour cette tournée-ci on a rendu les chansons un peu plus accessibles mais on s’est lancé un défi supplémentaire en ajoutant des guests sur vidéo. Pour que ça fonctionnaire tout doit être joué au tact-près.

Hier il y avait la première à Glasgow et je me rends compte que j’ai été très con de pas le faire plus tôt en fait, car le concert était complet et le public était incroyable.

Tu vas aussi sortir « Modern Primitive », un album que tu as composé entre « Flex-Able » et « Passion And Warfare » mais qui n’était jamais sorti. Cet album a une couverture très originale. Peux-tu nous en parler ?

Oui, et c’est sympa que tu me poses cette question. La couverture est une peinture que j’ai reçue d’une fan appelée Connie Baldwin. Je l’avais gardé mais je ne l’ai jamais accrochée chez moi. Elle est tellement folle, tellement exubérante ! J’ai décidé d’appeler cet album ‘Modern Primitive’ car cet album est une version primitivement moderne de moi-même. C’est moi et pas encore tout à fait moi. J’avais d’abord le nom avant d’avoir la couverture mais elle correspond totalement. C’est une jeune version de moi mais une version très exotique et très intense. Et puis j’ai toujours adoré les vinyles car c’était très souvent des vrais chefs-d‘œuvres artistiques avec beaucoup de détails à découvrir. J’aime ces albums où l’on trouve des détails à chaque fois qu’on le regarde.

modern primitive

Pourquoi ne pas avoir sorti l’album au moment où tu l’as composé ?

Je venais de terminer le premier ‘Flex-Able’ et j’avais des bribes qui me venaient. Puis j’ai commencé « Passion and Warfare » et ça a été la révélation. J’ai rapidement laissé tomber les bribes sur lesquelles je travaillais. Je les ai terminées par la suite encours de route. Aujourd’hui j’ai trouvé que ces morceaux montraient très bien l’évolution d’un album à l’autre. C’était la pièce manquante. Et ces morceaux représentent un moment clé avec ces musiciens en particulier. On y retrouve pas mal de choses que j’utiliserai plus tard.

Question nostalgie : que dirais-tu au jeune Steve si tu pouvais lui parler aujourd’hui ?

Je me suis déjà prêté à cet exercice il y a pas longtemps. On m’a demandé d’écrire une lettre au Steve âgé de 16 ans. Et j’ai écrit que les mots suivants : Tout se passera bien !

J’aurais bien aimé qu’on me le dise à l’époque ! La personne qui te le dit importe peu ! A 16 ans, on me disait de grandes phrases sages et ça ne m’intéressait pas du tout. Au contraire je me disais « mais qui est-il pour me dire ça ?’ » et ça m’angoissait plus qu’autre chose. C’était une période très difficile.

Enfin ma dernière question : Beatles ou Rolling Stones et pourquoi ?

Je prendrais les deux mais si je dois choisir, je prendrais les Beatles. Il y a plus d’imagination dans leur musique et plus de profondeur.

Photo par Larry DiMarzio
Photo par Larry DiMarzio

 

 

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