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Red Sun Rising : des guitares pures et puissantes, ainsi qu’un chant musclé

Originaire d’Akron, Ohio, Red Sun Rising perpétue fièrement la tradition du rock avec un premier album intitulé « Polyester Zeal » qui est disponible en Europe depuis le 21 octobre 2016 sur Razor & Tie / Spinefarm (distribution Caroline). « Ça n’est peut-être pas du rock d’aujourd’hui, mais c’est définitivement une nouvelle alternative, » déclare le chanteur / guitariste Mike Protich au sujet de ce disque. « Nous voulons aborder avec certaines nuances de sujets qui nous sont familiers et raconter ainsi notre histoire dans ce cadre. ».

Signé en 2014 par le label Razor & Tie (Pretty Reckless), le groupe a enregistré ce premier album à Los Angeles en collaboration avec le producteur Bob Marlette (Black Sabbath, Shinedown, Alice Cooper, Airbourne). Le résultat est parfait ! Les guitares pures et puissantes, ainsi qu’un chant musclé, dominent les 11 titres de ce disque.

En octobre 2015 le single « The Otherside » atteignait à la 1ère place du Mainstream Rock Chart du Billboard ! Quelques mois plus tard, en avril 2016, leur 2nd simple intitulé « Emotionless » se retrouvait aussi n°1 ! Cela faisait plus de 13 ans qu’un groupe n’avait pas réussi à classer deux singles n°1 consécutivement ! Vous voulez les découvrir ? Ils seront en première partie de Skillet à la Rockhal ce jeudi 8 décembre 2016. En attendant nous avons parlé avec Mike Protich, le chanteur et guitariste du groupe.

Bonjour. Peux-tu nous parler de comment vous écrivez vos morceaux et d’où vous vient votre inspiration, notamment pour l’album « Polyester Zeal » ? J’ai ressenti une certaine nostalgie en l’écoutant.

Oui, ce n’est pas faux ! Effectivement, tu retrouves une certaine nostalgie mais cela vient probablement de notre processus créatif. En effet, quand nous écrivons Ryan et moi, Ryan qui est le deuxième guitariste, nous nous asseyons et écrivons les paroles et les mélodies ensemble. Nous réfléchissons longuement à un concept et des sujets desquels nous voulons parler. C’est souvent des sujets qui nous tiennent à cœur et les discussions sont parfois houleuses. Pour le morceau « The Otherside », le titre nous est venu en premier et on a discuté de ce que ces mots signifiaient pour nous. Pour revenir sur la nostalgie, cet album reprend différentes étapes de nos vies qui nous ont marqués et qui ont fait de nous ce que nous sommes aujourd’hui.

Je pense que vous avez longtemps galéré en tant que musiciens. C’est ce dont tu parles dans cette « nostalgie » ?

Oui, un peu. Avec Ryan, nous nous sommes posés et on s’est rendu compte que maintenant nous avions signé avec une maison de disque, nous pouvions enfin faire ce dont nous avions rêvé toute notre vie. Ça a mis du temps à faire son cheminement dans nos têtes. C’était vraiment un pas de géant. Avant ça nous avions galéré en faisant des petits boulots : on travaillait dans des magasins de disque/vinyles par exemple mais ça ne durait jamais longtemps car dès qu’on en avait l’occasion, on repartait en tournée. En fait, on faisait tous les jobs qui permettaient d’avoir un peu de liberté et qui nous permettait de concilier au mieux la musique et le boulot.

Tu l’as mentionné tout à l’heure mais que signifie « The Otherside » pour vous ?

Ça signifie pas mal de choses. Pour moi, c’est un lieu ou une personne de refuge. Ça peut être l’ami à qui tu aimes parler ou ta petite-amie ou encore ta famille. Ça peut être un endroit où tu te sens bien et protégé. Pour certaines personnes du groupe « The Otherside » veut carrément dire la vie après la mort ou l’au-delà. Donc tu vois, c’est variable.

Peux-tu aussi m’expliquer le nom de l’album « Polyester Zeal » ?

Oui c’est un peu un clin d’œil. En fait le polyester est une matière pas chère et le zèle est l’ardeur que tu mets à faire ton travail. En fait c’est un peu une contradiction. Ça représente le groupe et le peu de moyens qu’on avait pour atteindre nos rêves les plus fous. C’est plus ironique aujourd’hui quand on voit qu’on commence enfin à décoller un peu.

Comment s’est passé la production de cet album ?

Très bien. Bob Marlette, notre producteur, nous a vraiment poussés dans nos retranchements. Durant le premier mois, on s’asseyait dehors juste avec une guitare et on décortiquait chaque chanson et même chaque bout de mélodie juste avec cette guitare. Il fallait être sûr que le morceau fonctionnait de ce point de vue là. A partir de ce moment, et seulement à partir de là, tu pouvais commencer à arranger le morceau.

Là, vous êtes en tournée actuellement mais que se passera-t-il après ? Qu’avez-vous de prévu pour 2017 ?

Nous allons nous reposer un peu, je pense, pour ensuite enregistrer un nouvel album. Nous avons déjà un certain nombre de morceaux qui sont prêts pour le studio. D’ailleurs nous en jouerons déjà peut-être sur nos concerts cette année pour les tester.

Enfin ma dernière question rituelle : Beatles ou Rolling Stones et surtout pourquoi ?

Je vais prendre les Beatles, car ils m’ont énormément influencé en tant qu’auteur/compositeur. Parfois quand je me sentais coincé en écrivant un morceau, je me disais « mais que feraient les Beatles ici ? ». Je n’avais jamais de réponse, mais ça m’aidait à relativiser.

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