Robin Foster est à l'image de sa musique, mystérieux et détaché. L'homme qui avoue avoir une passion pour les bandes originales de films a relevé le défi de se produire sur scène avec quelques musiciens appelés pour l'occasion les Never Meet Your Heroes. C'est donc au festival des Indisciplinées que M. Foster a répondu à Vacarm.net avec son humour évidemment "So british".
Qui êtes vous, d’où venez vous et que faites vous?
Je suis Robin Foster et dans la vie je fais de la musique
Je suis Robin Foster et dans la vie je fais de la musique
Quel genre de musique?
De la musique que tu sais pas encore que tu veux l’écouter et après tu diras: “ Ah oui! Il avait raison!”
De la musique que tu sais pas encore que tu veux l’écouter et après tu diras: “ Ah oui! Il avait raison!”
Pourquoi avoir choisi la France?
Ca fait onze ans que je suis en France et je sais pas , c’est la France qui m’a choisi sans doute!
Ca fait onze ans que je suis en France et je sais pas , c’est la France qui m’a choisi sans doute!
Quelles sont vos sources d’inspiration?
Ce sont principalement des films que j’ai vu, des ambiances de musiques de films
Ce sont principalement des films que j’ai vu, des ambiances de musiques de films
Quel est votre processus de création d’un album ?
Je fais la moité tout seul et après je fais venir les choses qui manquent
Comment avez vous été repéré par Hugo Boss?
C’est une longue histoire… J’ai rencontré le réalisateur de “Cashback”, Sean Ellis, par mon Myspace et comme il connait pas mal le mileu de la pub, il m’a présenté à d’autres gens de la profession.
C’est une longue histoire… J’ai rencontré le réalisateur de “Cashback”, Sean Ellis, par mon Myspace et comme il connait pas mal le mileu de la pub, il m’a présenté à d’autres gens de la profession.
Est-ce que cela vous a ouvert des portes?
C’est trop tôt pour le dire, on verra les retombées plus tard!
C’est trop tôt pour le dire, on verra les retombées plus tard!
Quels sont vos réalisateurs de film préférés?
Michael Mann, Ridley Scott, Tarantino, Jarmusch, Sofia Coppola et Sergio Leone bien sur…
Pensez vous que vos compositions soient adaptées à la scène?
La moitié des titres a été crée pour la scène et l’autre a été retravaillé en conséquence. Quand sur le CD tu as 7 guitares qui jouent ensemble, c’est difficile de reproduire ça sur scène donc on s’adapte et on épure la compo. Déjà on est trois guitares et ça peut très bien fonctionner comme ça.
La moitié des titres a été crée pour la scène et l’autre a été retravaillé en conséquence. Quand sur le CD tu as 7 guitares qui jouent ensemble, c’est difficile de reproduire ça sur scène donc on s’adapte et on épure la compo. Déjà on est trois guitares et ça peut très bien fonctionner comme ça.
Qui sont les artistes qui vous accompagnent en concert?
C’est un ensemble de plusieurs artistes brestois que l’on a assemblé pour former les Never meet your heroes
C’est un ensemble de plusieurs artistes brestois que l’on a assemblé pour former les Never meet your heroes
Quels sont vos projets futurs?
Là on est en train d’enregistrer depuis octobre et ça va se terminer pour le début de l’année.
Là on est en train d’enregistrer depuis octobre et ça va se terminer pour le début de l’année.
Des collaborations?
On y pense pas trop… ce n’est pas une priorité
On y pense pas trop… ce n’est pas une priorité
Que pensez vous de la scène musicale française?
Y’en a une? (rires) Nan franchement…y’a des artistes que j’aime bien comme Rudolph Burger par exemple. En Angleterre il y a par regions des scènes bien ancrées dans un style spécial (Liverpool, Manchester etc…) alors qu’en France on a pas vraiment d’identité à part des scènes métal.
Comptez vous retourner en Angleterre un jour?
Non je pense pas, je suis bien ici!
Comment voyez-vous la musique de Robin Foster dans 10 ans?
C’est dur à dire, j’ai pas un masterplan pour l’instant, on verra ce que nous réverve l’avenir!
Pensez-vous que l’on peut vivre de la musique sans vendre d’album?
On est dans un pays où les gens préfèrent avec un album gratuitement. Au Japon par exemple, ils ont plus la culture du CD quand même.
Merci à Robin Foster et au label Last Exit Records pour cette Interview
Interview/Photos: SiN