Cap'tain Planet : Pourquoi avoir nommé votre groupe en rapport avec un film de David Lynch ?
Nous voulions un nom qui ne rappelle pas un genre de musique spécifique. C'est-à-dire que si tu appelles ton groupe « Rock'n'roll Rooster » tu sais déjà ce que tu vas jouer. Voir le nom « Audrey Horne », c'est plus « hum …. Mais qu'est ce qu'ils foutent ? ». Apparemment ce nom rend les gens curieux et les surprend en écoutant car ils s'attendent à autre chose … dans le bon sens bien évidemment ! (rires)
A côté de ça, Audrey Horne est une fille sexy et sombre de la série « Twin Peaks » qui nous a tous marqué. Bref, le nom était parfait …
C : En quoi ce nom représente votre musique ?
Quand j'étais jeune, j'ai regardé un grand nombre d'épisodes de « Twin Peaks » allongé sur le canapé et apeuré par la mort. Les histoires étaient si sombres, glauques et effrayantes à la fois que je n'ai jamais cru que ça pouvait m'arriver. Je trouvais ça beau et ça m'a fait forte impression. Voilà en quoi notre musique se rapproche de ce nom. Quand tu écoutes le début aggresif de « Dead », la mélodie de « Listening », le glauque de « weightless » ou encore l'outro très atmosphérique de « sweet taste of revenge » alors tu n'as qu'à t'asseoir, te relaxer et ENJOY !
C : Quelle est la symbolique de votre pochette d'album ?
Il n'y a pas de signification particulière, nous l'avons juste apprécié lorsqu'on nous l'a propose.
C : Peux-tu me décrire votre musique ?
Sur « No Hay Banda », c'est un mix de hardrock, de heavy métal et de pop. On est inspiré par ce qui nous a toujours entouré : Faith No More, Soundgarden, Alice in Chains, Tool ou Deep Purple. Nous essayons de prendre du recul par rapport à l'explosion du néo-métal merdique. Audrey Horne est aussi important pour le rock que l'eau pour l'humanité !
C : Comment interprétez-vous les thèmes de vos paroles ?
Toutes les paroles viennent de l'esprit tordu de Toshie. Ils sont sombres, sentent la bière, esthétiques et suivent la musique à merveille.
C : Pourquoi ne chantez-vous pas en Norvégien ?
Le norvégien ne sonne pas en accord avec notre musique … et puis si on chantait en norvégien tu ne comprendrais pas un mot, ça te donnerai envie ?
C : Quel type de réaction cherchez-vous à provoquer chez l'auditeur ?
Ils devraient sauter de haut en bas en disant « Wahou ! C'est monstrueux ! J'ai attendu ce groupe pendant des années ! ». Du coup ils appellent tous leurs amis et ils organisent une fête en écoutant « No Hay Banda » … ça le fait ! (rires)
C : Selon vous, quand quelqu'un écoute votre musique, qu'elle est la finalité de cette écoute ?
Notre musique est parfaite pour boire, tomber par terre ou être stone, à toi de choisir !!!
C : Peux-tu me décrire Audrey Horne sur scène ?
Audrey Horne sur scène, c'est l'énergie d'une bombe dans une expérience hardrock et c'est six personnes qui essayent de capter l'attention de l'audience en même temps. C'est complètement fou et ça vous fracasse la tête. Venez nous voir en live et vous saurez ce que ça signifie.
C : Quel genre de relation essayez vous d'établir avec votre public ?
Pour moi la musique est la chose la plus importante dans le monde. Quand quelqu'un te dit qu'il aime et qu'il écoute notre musique chaque jour, ça signifie vraiment quelque chose pour moi. Passer son temps à faire de son mieux pour faire ressortir le meilleur de soit ce n'est pas rien …
C : Il semble que vous ayez beaucoup de succès en Norvège. Selon vous, quelle en est la raison ?
En Norvège, ce que nous faisons est à peu près unique. A côté des groupes de black metal, il y a peu de groupes qui jouent de la musique plus dure que le rock avec la même qualité que nous.
C : Avez-vous reçu de bons retours des pays étrangers ?
Oui, elles ont été plutôt bonnes. Il semble que les gens comprennent totalement ce que nous voulons faire … ce qui m'a un peu surpris ! Il semble simple de faire revenir un groupe des années 90 alors que nous n'en avons pas besoin en 2005, mais crois moi : nous en avons besoin et ce n'est que le commencement, alors … restez avec nous ! (rires)
C : Comment est le public en Norvège ?
Le public est génial …. Surtout quand nous jouons !
C : Peux-tu me décrire la Norvège ? Est un pays favorable pour développer votre genre de musique ?
Dans ma ville, Bergen, il pleut 250 jours par an … ça nous laisse tout le temps qu'il faut pour écrire de la musique en intérieur, il n'y a rien d'autre à faire.
C : Préféreriez-vous que les jeunes filles du premier rang pleurent ou s'évanouissent en vous voyant ?
Jouer sur scène face à une audience de rêve amène bien évidemment un grand nombre de superbes filles au premier rang. Je matte leurs nichons et je les regarde enlever leurs sous vêtements sur scène ! J'ai grandi avec les vidéos de Kiss et c'est tout ce qui est bien, n'est ce pas ?