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Entretien avec Von Pariahs

Quelques heures après leur super show en ouverture de la soirée du samedi du festival des 3 Éléphants, nous avons croisé les Nantais de Von Pariahs, pour s’entretenir avec eux sur leur futur album à venir, mais aussi pour leur poser quelques petites questions sur leur passé.

Bonjour, pour commencer, est-ce que vous pouvez vous présenter ?
T : Salut moi c’est Théo, je joue dans Von Pariahs.
S : Moi c’est Sam, je joue également dans le groupe.
T : Il manque donc quatre membres, qui sont Hugo, Guillaume, Marco et Romain. Et on fait du rock.

Est-ce que vous pouvez nous parler de votre nouveau clip (« Still human » ndlr) ?
S : C’est un clip qu’on a tourné au mois de mars, pendant une journée, avec un copain d’enfance qui a joué l’acteur dans le clip. Il a été réalisé par Mac Néma, qui a également réalisé tous nos autres clips et qui s’occupe aussi de réaliser tous les visuels de notre groupe. C’est un scénario qui a été écrit par nous, et qui correspond exactement à la musique qu’on fait.
T : Et aux paroles de la chanson aussi.

Et donc pourquoi ce titre «Still Human» ?
T : Il y a plein d’interprétations différentes mais Sam t’en parleras mieux que moi vu que c’est lui qui écrit les paroles.
S : Alors, ça parle de la bipolarité, de quelqu’un de schizophrène qui part dans des délires mais qui se rassure en se disant qu’il est toujours humain.

Vous avez un nouvel album qui vient le 30 Septembre, à quoi il faut s’attendre ?
T : Pas beaucoup de chansons différentes du live, après c’est vrai qu’on a essayé de retranscrire l’énergie qu’on a en live, parce que c’est vrai qu’on est surtout un groupe de scène, tout en donnant des petites friandises sonores dans chacun des morceaux, pour que les auditeurs puissent découvrir et redécouvrir l’album à chaque écoute. On a essayé de combiner ce côté studio et ce côté très urgent du live.

J’avais fait partie de l’organisation de votre concert à Flers en 2011 : pour vous qu’est-ce qui a le plus changé depuis cette période ?
T : Notre assurance.
S : Oui, notre confiance en nous.
T : Du coup, forcément, ça joue énormément sur scène. Et puis peut-être l’expérience que tu acquières avec le temps. Et puis Flers c’était très particulier, on avait pas fait de beaucoup de grandes scènes avant ça, et le plateau est vraiment énorme là bas. Et du coup, on avait pas l’habitude de ça, et on a pris tout l’espace qui nous était donné. C’était une expérience particulière parce qu’on avait tous l’impression d’être dans notre petit coin. Et au final, quand on est descendu de scène on avait pas l’impression d’avoir tous joué ensemble. Mais c’était vraiment une super soirée, on avait joué avec les Concrete Knives.
S : C’est quand même le concert où on a appris à se resserrer sur scène. Une belle expérience.

Vous venez un peu de la «génération MySpace», la génération réseaux sociaux. Est-ce que vous pensez que le fait d’ingurgiter beaucoup de musiques est une force ou un danger de s’éparpiller ?
T : C’est difficile à dire.
S : Après on est tous super mélomanes dans le groupe donc il y en a toujours un qui découvre un super truc et le fait partager aux autres. Grâce à Internet. Forcément, on a accès à tout ça et il y a 90% de merde mais au final des perles ressortent. Et pas que de maintenant, de plein de décennies.
T : C’est la curiosité qui fait la différence. Si t’as accès à la plus grande base de données du monde sans curiosité, sans chercher au delà des homepages de site majeur, sans aller sur le petits blogs alternatifs, ça ne change rien d’avoir internet ou non. Nous on a eu cette curiosité. Après s’éparpiller, je sais pas, nous on a toujours connu ça donc je peux pas te dire si c’est bien ou pas.

Votre musique est pleine d’influences old-school, est-ce que secrètement vous êtes des geeks des vieux instruments ou pas du tout ?
T : On aime bien les vieux trucs. Mais pas que, on est pas non plus ultra fétichistes. Quand ça sonne comme on veut que ça sonne, on kiffe, mais c’est tout.
S : Mais le clavieriste de notre groupe est fan de jeux vidéos old-school. Il a toutes les consoles possibles et imaginables qui sont sorties depuis l’Atari. Il en a plein.
T : Ça représente bien notre vision des choses au final, parce qu’on pioche un peu partout. Des vieilles consoles et des nouvelles.

Pourquoi avoir abandonné ce nom de Fat Panda et devenir Von Pariahs ?
S : À ton avis ?
Je trouve ça super comme nom !
S : Bon, on arrête l’interview tout de suite ! (rires) Non en fait Fat Pandas c’est un nom qui est venu spontanément pendant un cours d’anglais.
T : Un peu un nom de gamins au final.
S : Et ça correspondait bien à ce qu’on faisait à l’époque, du pseudo brit-rock. Mais on avait une guitariste, qui est partie, et un pote est venu la remplacer et à ce moment là on a un peu plus resserré notre identité, on savait ce qu’on voulait faire et on a abandonné Fat Pandas pour un nom qui soit plus cohérent.
T : Et par le biais de ce nom, on avait aussi envie que les gens se disent «Ça c’est un groupe de rock». On jouait encore pas mal en Vendée à l’époque, et là bas il n’y a pas beaucoup de groupes de rock au final. Et sur les affiches il n’y a pas toujours le style d’indiqué. Et Von Pariahs, ça sonne rock, donc voilà.

Un dernier mot ?
T : Merci !

 

N’oubliez pas que les Von Pariahs seront au FESTIVAL ART SONIC 2013

 

Propos recueillis par Colin FAY pour Vacarm.net
Merci à Sam et Théo pour leur temps !

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