Les Four Horsemen sont actuellement au centre des préoccupations du monde de l’art… vous me direz, ils l’ont toujours été, vu la place prédominante qu’ils ont au panthéon du métal, et d’une moindre manière, de la musique. Mais cette fois-ci, ce sont les peintres, dessinateurs, et autres graphistes qui rendent hommage à Metallica dans une exposition à l’Exhibit Gallery de Los Angeles où chaque œuvre représente une chanson du groupe. Alors, expo égocentrique ou vrai sujet pour l’art contemporain ?
Déjà, c’est l’occasion de découvrir les talents d’artiste de certains musiciens du milieu métal… tels Shawn «Clown» Crahan de Slipknot, Gerard Way de My Chemical Romance ou Robert Trujilo et sa femme. On connaissait déjà le clown pour avoir développé beaucoup des attraits de l’imagerie de Slipknot, on peut dire qu’il reste dans la même verve, toujours très positive (sic).
C’est surtout l’opportunité de découvrir des artistes contemporains américains qui nous a fait vous parler de cette exposition, inspirés par le monde du métal et dotés d’un coup de pinceau ou de crayon plutôt prodigieux : Nate Van Dyke, David Stoupakis, Sylvia Ji… ces noms ne vous disent peut-être rien, mais sont à la tête de cette nouvelle vague de créateurs américains issus de la culture alternative US et diablement doués.
Vous connaissez sûrement déjà indirectement Travis Smith, qui a lui œuvré pour les artworks d’Opeth, Katatonia ou de dizaines d’autres groupes de métal, ou encore Shawn Barber, une icône du milieu du tatouage qui a publié des nombreuses photos de portraits de Tatoos célebres à travers le monde…
Une armée d’artistes influencés par le Métal et Metallica à un moment ou un autre de leur vie et qui rendent un peu ce que cette musique leur a donné. Un lien entre les genres qu’on ne voit pas assez souvent (surtout en France) et qui caractérise une connexion profonde entre les formes d’art… pour exemple, Steeve Caballero, skateur mythique des années 80’s et 90’s, qui raconte en dessin cette inspiration de l’album Kill’em all pour réaliser ses prouesses sur la planche à roulettes. Alors Kirk Hammett et ses sbires ont certes une facade égocentrique légèrement agaçante, néanmoins on ne peut leur retirer d’avoir suscité un certain nombre de vocations artistiques dont on voit les marques indélébiles laissées aujourd’hui.
Nous vous invitons vivement à en découvrir plus (en anglais) sur les artistes présents à cette exposition ici et les œuvres présentées là. A découvrir sur fond de Kill’em all, Master Of Puppets ou de Black Album, comme vous préférez.
