{multithumb thumb_width=450 thumb_height=280} Pour la 6e édition de la Roubaix’s burning, les organisateurs ont fait fort. Au vu du succès de la désormais célèbre soirée electro dans la métropole lilloise, la Roubaix’s burning a eu lieu, non plus à la Cave aux poètes mais à la Condition publique. Cette ancienne usine reconvertie en espace culturel a donc accueilli un public venu en masse.
00h20 : Arrivée à 00h20, la grande salle est, en partie, encore vide, Sylvie Cious mixe, je crois reconnaître Mandarine Girl, tube pas tout récent, mais qui fait toujours recette. Le public, on s’en doutait, est plutôt juvénile, mais pas seulement. A côté de la jeunesse fashion dominante (pantalons skinny, ceintures cloutées en damier noir et blanc, on trouve aussi un public, plus âgé, venu pour le son.
1h : Après Sylvie Cious, on passe sans transition, (c’est le moins qu’on puisse dire) au live de SEIK. Les Sexuel Earthquake In Kobe (lien article précédent) ont… assuré. Ce n’est que mon avis mais j’adhère, et on peut dire que la soirée a vraiment débuté au moment de leur live. Je ne peux m’empêcher d’esquisser un sourire en voyant toutes leurs fans se presser au 1er rang, c’est vrai qu’ils sont arrivés d’un coup d’un seul sur la scène et l’effet inattendu d’une telle apparition, c’est un mouvement de foule, qui devient de plus en plus compacte, aux abords de la scène. Ils combinent des morceaux de leurs ancienne et nouvelle démos : leur live est bien huilé, mais j’avais un peu mal aux tympans en raison d’un volume sonore… peut-être pas très bien réglé (j’avais certes oublié mes boules Quiès).
2h : Dur d’enchaîner après eux mais Krazy Baldhead (du label Ed Banger) assure. Appelé en dernière minute pour remplacer Sebastian (Ed Banger aussi) qui a dû décommander pour une tournée à Los Angeles peut-on lire sur une affiche). Le set est orienté très techno, on bouge moins dans la salle. Beaucoup, comme moi, se dirigent dehors pour… prendre l’air. Au sens propre du terme, l’interdiction de fumer est bafouée et les fumeurs ne sont pas rappelés à l’ordre. Dehors, du monde, beaucoup de monde. Ca y est, la soirée bat son plein, le public a répondu présent.
3h : Le duo parisien des Teenage Bad Girl a fait un carton et a très certainement effacé la déception du public de la non-venue de Sebastian. Live electro, electro-tech. Ensuite Bobmo a mixé et c’est Ronyx qui a pris le relais jusque 6 heures.
3h 30 : Je rentre chez moi, fatiguée, et une initiative sympa : trois navettes (à 3h, 4h et 5h) ramènent à Lille les fêtards…