Live Report - The XCERTS à Les Etoiles à Paris le 6 mai 2018 (+ Photos)

The XCERTS, groupe scotlandais de rock alternatif , s’est présenté en tête d’affiche pour la première fois en France le 6 mai 2018 à Paris.
Mais commencons par la belle surprise de la soirée : Paceshifters, groupe néerlandais de rock grunge, a su transmettre son énergie et mettre toutes ses tripes dans sa prestation malgré le peu de personnes présentes dans la salle. Il est rare de voir un groupe de support délivrant une prestation d’une telle qualité : le son brut, les émotions, la passion des musiciens, la guitare fortement saturée et la puissante instrumentale accompagnée de nombreux changements de rythme change de la monotonie qu’on peut avoir l’habitude de voir dans ce type de concert. Caractéristique parfaitement illustrée par leur titre Cut n’ Run, alternant entre silences complets et un tempo rapide. Trio dont l’évolution est à suivre de près donc, malgré déjà 10 ans d’existence.

The XCERTS entre sur scène et, dès le début, leur son résolument plus pop se fait sentir, à la joie ou au détriment de chacun. Les scotlandais présentent une setlist mêlant chansons radio-friendly aux refrains accrocheurs telles que Shaking in the Water ou Feels Like Falling In Love et ballades plus calmes, le chanteur se présentant quelques fois en solo, notamment lors de Aberdeen 1987, chanson qu’il a écrite lorsqu’il avait 17 ans, rêvant un jour de la présenter devant des publics du monde entier. Tout au long du concert, l’ambiance est très intimiste, le public étant composé d’une cinquantaine de personnes, dont la famille du chanteur. Tom Heron n’hésite pas à engager individuellement des personnes du public, pendant et entre les chansons, prenant au jeu même les moins engagés de la soirée. Au final, on ressort du concert satisfait, même si on peut reprocher le manque d’une caractéristique qui démarquerait le son générique The XCERTS, nous laissant se diriger plutôt vers le stand de merch de Paceshifters au cas où l’on ne serait pas un fan du groupe principal.