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Live Report – Solidays 2015 – J2

Deuxième journée, rebelotte, re chaud, re concerts, re public, re bonne musique. La journée commence plus tôt et comprendra une interview de Feu! Chatterton. Avant cela, encore un beau programme.

Ambiance reggae du côté de Bagatelle avec le show de Tairo. On ne manque pas d’apprécier comme la foule l’apparition des lances à eau et le plaisir coupable des agents de sécu s’amusant avec cet utile instrument. Tairo s’emploie ensuite à faire danser la foule ainsi humidifiée avec ses airs de reggae, très classiques.

Détour par l’espace presse et discussion chronométrée avec Feu! Chatterton. Particulièrement intéressant, malgré le va et viens de certains membres (aucune allusion grivoise dans cette phrase). On aurait encore prolongé un peu la discussion sur notre question Beatles/Rolling Stones, mais le planning en a décidé autrement !

Sur scène le combo est particulièrement efficace, doté d’un charisme général et d’un sens de la poésie certains. Leur rock élégant captive les spectateurs sous le chapiteau de Domino et on comprend aisément pourquoi.

On embarque à nouveau pour l’Angleterre à Bagatelle avec la présence de The Vaccines, présentant une nouvelle fois la face fort éclectique du festival. Attitudes de poseurs, grands gestes et accroche de jack autour du poignet, The Vaccines ne nous épargnent aucune pantomime propre à leur genre musical et on apprécie bien ce défoulement sous le soleil galvanisant.

On passe ensuite par le Dôme pour voir la fin du concert de Yael Naim, qui fête ses 10 ans de carrière, avec son batteur. Ses choristes sont mystérieusement grimés, tandis que Yael Naim distille ses chansons à l’aide de sa guitare ou de son piano. Agréable, mais on l’avoue, pas pour autant transcendant nous concernant.

On s’arrête plutôt sur la performance des deux français de Chill Bump qui ont eu le loisir de retourné en moins de deux morceaux la scène Domino, avec un hip-hop travaillé et un flow en anglais débité à une vitesse électrisante.

Difficile du coup de transiter par Brigitte ensuite. Pas fan en version studio, le live ne m’a pas réconcilié avec les deux femmes. Paroles insipides, scénographie limitée en dehors de leur jeu symétrique/dissymétrique, pour le coup je me porte en faux vis-à-vis du public (pardon les fans), mais ce n’est pas mon truc, Brigitte !

Je m’attarde plus sur la performance de Grand Blanc, venus de Metz, comme votre serviteur. Bon travail, même si les interludes entre chaque chansons sont relativement inaudibles, leur musique fonctionne bien dans cet environnement et le public ne s’y trompe pas.

L’horloge tourne et il est déjà temps de profiter du retour des Marseillais de IAM. Bons enchaînements, bonne motivation, soirée agréable et petite heure passée à la vitesse de l’éclair en compagnie d’Akhenaton, Shurik’n et toute l’équipée sauvage. Les grands classiques sont là, repris en choeur, tandis que certaines chansons apparaissent en filigrane, à l’image de la plus récente Benkei et Minamoto. Encore des points de pris pour ces vieux routards qui continuent avec classe d’arpenter les routes.

Moment étrange entre photographes face à la scène Bagatelle ensuite et l’impossibilité quasi totale de photographier durant les trois premiers morceaux réglementaires, la faute à une lumière bleue persistante. Qu’importe, on apprécie la musique et la configuration particulière, très ramassée du groupe. Les festivaliers aussi aiment et contemplent avec attention l’univers électro se tricoter au fil des morceaux.

C’est ensuite le moment de remercier les bénévoles, mais aussi les régisseurs, souvent oubliés de ce type de manifestation. Luc Barruet, co-fondateur du festival en profite également pour offrir une guitare dédicacée à Jean-Paul Huchon, président de la région Île-de-France et bientôt absent de la scène politique, grand soutien du festival depuis ses débuts.

Notre samedi se clôture ensuite avec le passage sur la grande scène de Paris des Sud-africains de Die Antwoord. Grand moment d’énergie débridée, le duo phare balance avec fureur et les fans en prennent pour leur envie. La sécurité a fort à faire et sort régulièrement des jeunes ouailles malmenées. On peut dire que Die Antwoord ne faillit pas à sa réputation et assène un concert mémorable à l’ensemble des festivaliers encore présent au milieu de la nuit.

De notre côté, on regagne le centre parisien, sauvegarder les photos et préparer au mieux le troisième et dernier jour de cette édition 2015.

Photos : Ugo Schimizzi

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