fbpx
Vacarm.net
Image default

Les dix choses à retenir de Beauregard 2014

Beauregard s’est désormais installé comme festival incontournable du paysage Français. Pour ceux qui n’ont pas pu être là, voici les dix choses que vous pouvez retenir de cette édition 2014.

1. Le lieu, encore et toujours
Un festival, c’est d’abord un lieu, avant d’être une ambiance. Belle réussite, à nouveau, pour Beauregard qui signe une nouvelle année sur le superbe domaine porteur du même nom. Deux scènes sur deux plaines herbeuses, dont la mécanique roule parfaitement puisqu’il n’y a aucun blanc intempestif entre chaque concert. Pour les shoppers et les gourmands, boutiques et baraques à nourriture répondent à l’appel. Pour les plus calmes, des arbres peuplent le site, qui permettent de se caler tranquillement à l’abris du soleil… ou de la pluie !
 

2. La pluie n’arrête pas un public déterminé
Ah, la pluie, justement. Pari risqué quand on s’aventure en basse-Normandie, même en plein été ! Si la météo n’a pas été favorable aux festivaliers le vendredi et le samedi — le soleil a pointé son nez le dimanche —, ce n’est pas ça qui va calmer la fureur de 80 000 festivaliers (sur les quatre jours). De toute manière, Portishead sous la tempête, ça reste dantesque.
 

3. C’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs soupes
Peut-être l’adage semble-t-il suranné, mais il n’en reste pas moins vérifié : que ce soit Blondie, Pixies ou encore Paul Weller, les stars d’hier n’ont rien à envier aux musiciens d’aujourd’hui. Toujours pleins de pêche, ces pointures qui peuplaient les bacs à vinyls des années 80 ont prouvé qu’ils avaient encore de la route devant eux.

 

4. British do it better !
On ne le répète jamais assez, mais ce qui vient de l’autre côté de la Manche a toujours le don de viser en plein dans le mille. Que ce soit le show de London Grammar, pour les amateurs de pop, ou l’incroyable prestation des deux frères de Disclosure, aucun n’a déçu le public. Alors même que les deux (jeunes) groupes défendent toujours leur premier album — If You Wait pour London Grammar et Settle pour Disclosure — le show est rodé, la voix de Hannah Reid incroyable, et les deux frangins offrent un live electro époustouflant, fidèle à ces sonorités qui les ont révélés, aux croisement de la house, du garage et de la pop. Rien à en redire.
 

5. Les noms de groupes sont parfois trompeurs
Et non, Breton ne sont pas bretons, mais bel et bien anglais. Les cinq anglo-saxons rendent en effet hommage par leur nom au célèbre écrivain surréaliste français, prénommé André. Cela dit, tant mieux, la guerre fraternelle inter-régionale que se mènent la Normandie et la Bretagne aurait pu dérouter le set de rock teinté d’électro qu’ont servi les cinq garçons, et cela aurait été dommage. Pour la qualité du concert, se reporter au point précédent.
 

6. Les groupes locaux sont souvent les meilleurs
Mais il n’y a pas que l’Angleterre dans la vie ! Preuve en est, après le génial set de Fakear en 2013, c’est cette année les locaux de Samba de la Muerte qui peuvent se targuer d’avoir proposé un set bluffant. Chorale post-moderne aux accents d’indietronica, le quatuor a tout pour plaire. Ouvrant le festival le samedi, le public était peu nombreux mais conquis, et les absents ont eu tort.

 

7. Le rap, c’était bien avant, ça l’est toujours aujourd’hui
IAM, ça vous dit quelque chose ? Bien sûr, le groupe de rap le plus célèbre des années 90 n’a laissé personne indifférent. Et c’est toujours le cas, puisque leur tournée récente (depuis un an, déjà), remet sur le tapis leurs tubes célèbres. Une bombe à retardement, hors du temps.
 

8. Kavinsky
Ah, Kavinsky. Ceux qui comme nous le suivent depuis ses débuts en 2006-2007 restent avec un avis partagé sur ses prestations scéniques. Toujours bluffé par ses titres, le nouveau live qu’il a proposé à Beauregard a remis sur les rails la grandeur d’un artiste électronique majeur de la scène française moderne. Génial, tant visuellement que musicalement, le set nous propose un mélange parfait entre ses vieux titres et ses nouveaux. Jouissif.
 

9. D’étranges énergumènes trainent en backstage
Une étrange procession de mariés à tête de lapins se baladaient en 2013 derrière les barrières backstage. En 2014, on a eu le droit aux têtes d’aquarium.

 

10. Vous pouvez tout revoir avec Culture Box
Et oui, si nous avons réussi à vous donner l’eau à la bouche et/ou que vous regrettez de ne pas avoir été là, vous pouvez toujours retrouver les lives avec Culture Box, sur le site officiel de Beauregard.

 

Un belle réussite, une nouvelle fois, pour ce chouette festival qui plait à tous les âges. À l’année prochaine !

 

Laissez un commentaire

Le webzine qui fait du bruit
Vacarm.net est un site d'actualité musicale. Chaque jour retrouvez de nouvelles chroniques des dernières sorties d'album, des interviews de vos artistes rock / metal favoris et des live report des meilleurs concerts et festivals français.