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Download festival. Quatrième et dernier jour de l’édition 2018

Lundi 18 juin, quatrième et dernier jour de cette troisième édition du Download festival en région parisienne. Avec deux scènes sur quatre aujourd’hui et une programmation plus « légère » je vais pouvoir assister à tous les concerts. Enfin presque tous. Ceux qui ont choisi le camping pourront en prime voir deux groupes en matinée, Grit et Jared James Nichols. Le Download propose en effet une scène dédiée aux campeurs, la Firefly stage, sur laquelle se sont succédé, entre autres, Laura Cox Band, Merge, Stone Broken ou encore Galactic Empire. De quoi patienter avant l’ouverture du site.

Cette dernière journée commence sur la Warbird stage avec The G. Venus de Corse, les frangins Luigi (guitare) et Fiu (batterie), tout juste sortis de l’enfance, accompagnés d’un bassiste, proposent des compositions bien rock aux airs de White Stripes. Avec un EP et un album au compteur, « Straight », sorti en 2016, The G semble promis à un bel avenir. Le groupe ne compte plus les articles élogieux dans la presse et a déjà une belle expérience de la scène. Il faut les voir faire s’accroupir toute la fosse pour mieux la faire sauter ensuite à l’unisson ! Des gamins assez stupéfiants et doués à découvrir dans le clip « Girl ». Nul doute qu’ils vont faire craquer toutes les petites minettes.

Direction la Main stage pour le concert de Baroness, groupe de sludge metal américain, originaire de Savannah (Géorgie). Baroness a déjà quatre albums studio au compteur, aux noms colorés : « Red », « Blue », « Yellow and Green » et « Purple », affichant tous un artwork magnifique. Des albums qu’on a envie d’avoir dans sa discothèque avant même de les avoir écoutés tant les pochettes sont superbes. Baroness c’est surtout trois garçons et une fille flirtant sans complexe avec le heavy, la pop, le prog, le stoner voire le psychédélisme. Pourquoi donc se limiter ? Sur scène, ils ont une sacrée pêche et vont conquérir sans problème le public encore clairsemé du festival.

Retour vers la Warbird stage pour découvrir The Pink Slips, dont la chanteuse sexy, rappelant furieusement Debbie Harris, n’est autre que la fille de Duff McKagan, bassiste des Guns N’Roses. Avec ses sonorités pop, new-wave, teintées de punk, le groupe semble tout droit sorti des années 80. Au chant, Grace McKagan, toute de rose vêtue, éclipse les autres membres du groupe par son jeu de scène provoquant. Jouant à fond sur la corde sexy, la demoiselle se trémousse, saute, se contorsionne, pour le plus grand bonheur d’un public manifestement sous le charme. Musicalement, le groupe ne révolutionne peut-être pas le genre mais on se laisse emporter par leur pop énervée.

Direction la Main Stage à nouveau où Jonathan Davis, vient défendre son premier album solo « Black Labyrinth », sorti en mai dernier, très éloigné de Korn mais quel serait l’intérêt pour Jonathan Davis de refaire du Korn en solo ?? Entouré d’instruments à cordes, violon et violoncelle notamment, Jonathan Davis envoûte le public du festival avec sa voix emblématique. Ecoutez le titre magnifique Basic Needs aux sonorités orientales et laissez vous emporter dans l’univers solo de Monsieur Davis. Véritable moment de grâce du festival même si les amateurs de gros son énervé n’y ont sans doute pas trouvé leur compte.

C’est avec beaucoup de curiosité que je rejoins la Warbird stage pour découvrir les Greta Van Fleet sur scène, un groupe dont j’ai beaucoup entendu parler. Dès leur entrée en scène, on a l’impression d’avoir remonté le temps pour retrouver l’âge d’or des années 70. Ils sont jeunes pourtant. Au chant, à la guitare et à la basse, trois frangins, Josh, Jake et Sam Kiszka. A la batterie Danny Wagner. Quatre américains au look très seventies délivrant un rock oscillant entre Jack White et Led Zeppelin. La voix de Josh rappelle furieusement celle de Robert Plant. A la guitare, Jake excelle et n’hésite pas à jouer guitare dans le dos sans rien perdre en efficacité. La Warbird est trop petite pour le groupe auquel le public du Download fait une ovation. Ils reviennent en France en Octobre à l’Elysée Montmartre, une date à noter dans son agenda !

C’est au tour des danois de Volbeat de prendre place sur la Main Stage. Le groupe fait du « Elvis metal », mélange de heavy metal et rockabilly. Avec son frontman, charismatique et souriant, et son rock efficace, Volbeat n’a aucun mal à enflammer le public du festival. A noter une jolie reprise de Johnny Cash « Sad Man’s Tongue ».

Dernier groupe à occuper la Warbird stage, Seether vient d’Afrique du Sud. Influencé par la musique grunge de Nirvana ou Alice in Chains, Seether va délivrer un set sans faute, avec riffs efficaces et chant bien rock, pour le plus grand plaisir d’un public très réceptif. C’est vraiment ça la magie d’un festival, proposer des groupes aux influences diverses que l’on découvre ou redécouvre dans ce qu’il y a de mieux : le live. Le Download est désormais presque terminé, ne reste que la tête d’affiche, les Guns N’Roses qui promettent trois heures de show.

Dernier retour vers la Main stage pour l’un des groupes de hard rock les plus populaires, Guns N’Roses, lequel a retrouvé son guitariste mythique, Slash, en 2016, après une longue séparation et bien des déboires. Axl Rose, le frontman, s’il a pris quelques kilos, a gardé son look des années 90 avec bandana rouge dans les cheveux, lunettes de soleil et jean troué. Je n’ai malheureusement pas le droit de photographier le groupe, comme à peu près toutes les têtes d’affiche du festival et c’est bien dommage ! Pendant trois heures, le groupe va jouer ses plus grands succès et on leur pardonnera quelques petites imperfections tant l’ensemble a convaincu. Quelle set-list ! Un grand moment de rock avec des stars planétaires se terminant en apothéose avec feu d’artifice.

Cette troisième édition du Download festival se termine après quatre jours de musique non stop. On se retrouve en juin 2019 pour la quatrième édition.

Un très grand merci à Elodie pour l’accréditation et l’accueil !

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