Il y a de cette scène math-rock qui se fait de plus en plus discrète ces derniers temps, au grand dam de la culture du bon gout ! Comme j’ai dû le dire plusieurs fois déjà, la scène post et math rock souffre malheureusement de nombreuses copies de copies de tel ou tel groupes, ce qui noie les artistes et le genre dans un brouillard parfois peu accueillant… Heureusement The Brightest Color arrive égayer le paysage, et pas qu’un peu.
The Brightest color c’est la douce symbiose de différents univers musicaux, et de différentes nations. Erik a des origines suédoises et polynésiennes et vit à Paris (vous suivez ?), Tomoyuki est japonais et il joue du synthé, Robert était le batteur de Funeral Party et est californien, Florent est français… Bref un ensemble de rencontres assez improbables vu comme ça, dont l’histoire ne m’est pas encore connue, mais j’aimerai bien savoir.
The Brightest Color porte bien son nom. Math rock, pop lumineuse par ci et onirique par-là, on est servi. C’est à la fois léger mais dynamique, indétestable même pour les néophytes. Cet EP de 4 titres convainc aussi vite qu’il s’écoute : malheureusement trop rapidement ! Les chœurs présents ici et là transforment le fond résolument math pour glisser vers une pop/rock alternative aussi accessible qu’agréable.
Tracklist
1. Transatlantic 03:46
2. Providence 04:07
3. Hindsight 04:42
4. Rapture 04:04
