Design sobre, pochette en un seul feuillet épuré, voici un nouvel album riche en sonorités. C'est sûr Prajna est prêt à nous atomiser avec son electrodub réussi.
Les sons synthétiques d'une batterie inventée de toute pièce ponctuent les mélodies artificielles d'un violoncelle, d'un clavier ou encore d'une basse planante. « Nos dieux sont morts » est un formidable titre qui prend tout son sens avec l'agencement des parties instrumentales. Peut-on parler de concept album ? Non, je ne pense pas.
En cinq années de recherche et d'expérimentation musicale, Prajna s'est construit une identité empreinte à autant de styles musicaux différents que la jungle, le dub ou le rock. Cette identité lui est propre, chaque titre fait transparaître la « patte » des auteurs et la compilation de ces titres en album n'a pas besoin d'utiliser un système ou un concept quelconque pour fonctionner.
Univers à la fois chaotique et déstructuré, Prajna nous plonge dans une nébuleuse sonore faite de milles sons accommodée de quelques mots. Là est le seul point négatif de cet album, je l'avais déjà exprimé dans mes précédentes chroniques du groupe, les paroles pseudo spirituelles ne font pas effet et, selon moi, dénaturent l'objet sonore.
.: Tracklist :.
01. Vision 1
02. Vision 2
03. Vision 3
04. Satellite
05. Wan
06. Big Bang
07. Dub Laser
08.Vision 4