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Monogrenade – Composite

monogrenade-compositeCocorico. La sortie d’un album en France est un signe du succès potentiel, un gage de qualité, pour les québécois. Montréal compte de nombreuses formations talentueuses en son sein, mais finalement peu passent le cap d’une distribution outre-Atlantique, afin de s’offrir un accès à un marché dix fois plus important. Et là, rares sont les élus qui réussissent à séduire un public à l’attention saturée, d’autant plus qu’il faut venir défendre son opus à 10.000 lieues de chez soi, auprès d’un public parfois aussi froid que l’hiver canadien. Pourtant, Monogrenade a tout misé sur son deuxième album, Composite, et on peut entrevoir les prémisses d’un succès…

Monogrenade est sous le feu des projecteurs de la scène Montréalaise, depuis quelques années déjà. Si leurs morceaux n’ont percé qu’en de rares occasions jusqu’à nos oreilles, la formation multiplie néanmoins les concerts sur tout le territoire québécois. Signé sur le respectable label Bonsound, qui nous a fait découvrir un catalogue de groupes impressionnant comprenant Malajube, Yann Perreau, Les Breastfeeders, Radio Radio ou Champion. D’ailleurs, la pop atmosphérique de Monogrenade tisse des ponts avec les ambiances acidulées de Malajube : des mélodies bien construites, une voix sibylline, parfois chuchotée, une basse qui ronronne et de larges plages de synthétiseurs. Monogrenade explore de manière thématique l’étendue des relations interpersonnelles et des rapports humains, faisant de Composite un album à l’ambiance intimiste malgré des orchestrations parfois spectaculaires, à l’instar de « L’aimant » subjugué par des violons.

La plupart des morceaux sont construits comme des scénettes, nous plongeant dans les pensées de l’auteur. L’effet est renforcé, lorsque la voix sensuelle de Marie-Pierre Arthur fait son apparition sur « Labyrinthe ». L’abondance de synthétiseurs (« Métropolis ») nous transporte dans un univers rétro-futuriste quasi-cosmique (« Tes Yeux ») pour progressivement entrer dans une constellation électro, à des années lumières du rock de « Cercles et Pentagones ». C’est d’ailleurs la ligne de basse ronflante qui entame ce titre, simple et efficace, qui nous restera en tête à l’issue de l’écoute de Composite.

Nous voilà impatient de rencontrer Monogrenade sur la route, en espérant que leur pari tenu sera un succès !

. : tracklist :.
1. Portal
2. Composite
3. L’aimant
4. Cercles et pentagones
5. Labyrinthe
6. J’attends
7. Metropolis
8. Phaéton
9. Tes Yeux
10. Le fantôme

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