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Soundcrawler : « The Dead-end Host »

Soundcrawler artwork front

2015, surement une grande année pour Klonosphère. Après l’incroyable sortie de Here Comes the Sun de Klone, on vous propose de bouffer un peu de poussière avec d’autres grandes personnes, les mecs de Soundcrawler qui viennent de pondre leur premier album : The Dead-end host.

 

Lorsque le clip de « Raiders » était sorti, je me suis dit « Wah putain, comment ça se fait que je n’avais jamais entendu parler d’eux avant ? J’suis vraiment une merde » et après quelques recherches sur gougueule, j’apprends qu’en le groupe n’existe que depuis environ 3 ans et que The Dead-end Host n’est que leur premier album. Je me prends une deuxième claque donc : autant de richesse, de maîtrise et de talent aussi rapidement…

On sent depuis quelques années un heureux regain d’intérêt pour le stoner dans les publics et dans les Internet. Grand bien s’en fasse, certes, mais comme pour tout, on a aussi eu le droit à une vague de suiveurs qui pondaient des tracks souvent sans saveur à droite et à gauche pour jouir de la notoriété du style avant de proposer quelques chose d’innovant, tout ça pour finir noyé dans la masse. C’est là que le génie de Soundcrawler leur permet de dire qu’ils sont déjà des papas dans le milieu avant même que d’autres aient pu réellement tremper leurs nouilles.

The Dead-end Host, au-delà d’un stoner hyper charismatique, c’est aussi un album concept foutrement bien branlé. L’ordre des titres ne pose absolument aucun problème que ce soit dans le rythme apporté à l’album et dans l’enchainement des diverses atmosphères explorées. Au début on jure entendre du Kyuss, et puis quand les grosses phases  aériennes débarquent on est rattrapé par notre jeunesse : y’a aussi des influences de grunge là-dedans. Le grunge c’est pas le truc que je connais le mieux, mais les autres critiques ont l’air d’être unanimes sur le fait qu’on y ressent l’aura d’Alice in Chains, alors comme ce skeud a bouffé toute ma capacité de me repenser, je vais dire la même chose, même si j’avais plus pensé à Soundgarden. Quelques titres après on se la coule bien dure avec des assonances groovy-groove de Black Label Society, mais sans jamais quitter leur univers. Leur son nous fait littéralement bouffer de la poussière tout droit venue d’une autre planète perdue dans l’espace, entourée d’une bonnes dizaines d’astres solaires aveuglants.

Enfin la voix de Rémy Bocquet. Parlons-en : les premières secondes j’ai cru à un poisson d’avril anticipé (je n’avais pas lu la biographie du groupe, aucune info) de Klone, j’ai cru que c’était Yann Ligner au chant, et que Soundcrawler était un projet parallèle secret. Pourquoi ? Parce que la voix enraillée, la puissance, la recherche, la manière et le high level du chant m’ont fait penser à lui directement. Et puis j’me suis dit que ce serait à la limite de la pathologie psychologique de programmer un poisson d’avril aussi perfectionné. Pour ça que j’ai lu la bio, mais j’suis quand même allé vérifier si c’était pas les mecs de Klone en regardant des vidéos live.

Parenthèse fermée, Dead-end Host est une sacrée tuerie, et insolente de surcroît. Un album anormalement mûr pour l’âge du groupe, mais tant mieux, il y a une double jubilation à connaitre cet album : la première c’est l’exaltation de pouvoir le réécouter sans se lasser. La deuxième, c’est l’excitation de se dire que ce n’est que le début.

 

Tracklisting CD :
1. Raiders
2. Burning Scales
3. A God to Feed
4. Long Coma Slow
5. Souls From the Trash
6. The Plastic Truth
7. Civil
8. Infinite Genocide
9. And All the Seconds Left

Soundcrawler @ Site web | Ecouter (et acheter) l’album sur Bandcamp | Facebook

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