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DBFC – Jenks

« Le premier album du DBFC n’est pas seulement une sortie, c’est aussi une naissance. Celle du psychotronica. Un genre nouveau. Une synthèse. Un creuset sonore où se fondent les transes de la musique de club, les divagations mentales de la pop psychédélique et les lames du rock.  » Allez, embarquez avec nous pour la planète psychotronica !

A la tête de ce genre nouveau, on retrouve un duo. D’une part, le bordelais Dombrance, remixeur de Superpoze, Is Tropical et Cascadeur, producteur de Lafayette ou Julia Jean-Baptiste, et auteur des morceaux The Witch et Donna chez Kitsuné. D’autre part, Le mancunien David Shaw, ancien musicien pour Blackstrobe (Ivan Smagghe et Arnaud Rebotini), complice de Vitalic sur un titre de son nouvel album, et géniteur de So It Goes sous le nom de David Shaw and The Beat pour le label Her Majesty’s Ship.

Histoire de tester leur concept, les gus bossent depuis 2012 ensemble, optant au passage pour forger leur musique dans de petits festivals « confidentiels » (les Trans Musicales, Rock en Seine, Les Eurockéennes, The Great Escape à Brighton ou Electric Picnic en Irlande). Arrive aujourd’hui le temps du premier ouvrage.

« Plongeant ses pulsions libératrices dans un bain dystopique, Jenks imagine un futur immédiat où humains et créatures d’un nouveau genre s’unissent sans la bénédiction d’un état totalitaire. Un fil rouge sang qui irrigue les pistes d’un disque fasciné jusque dans sa forme même par le dialogue entre hommes et machines. Album-véhicule rêvant de virées charnelles, Jenks coupe son carburant électronique aux mélodies pop. Des éclaircies vocales percent l’orage synthétique d’Autonomic, tutoient les séquences hypnotiques de The Rest of The World et se mêlent aux langueurs d’une guitare enveloppant le groove rigoureux du single Jenks. Le psychotronica nous destine alors aux transes collectives. Parce que comme le chante le disque dès son premier titre : «  We’re all part of the beautiful now ». »

Et on ne saurait mieux dire. En effet, comment mieux décrire cette pure invention géniale de la psychotronica ? Non pas de l’électronica, ni de la techtonica et sans rapport avec les whisky japonais de la marque Nikka, l’album de DBFC, quel que soit son classement dans les bacs, rempli son office et inspire à pleins poumons dans des racines complexes, fruit de la richesse culturelle de ses deux géniteurs.
L’album glisse d’une traite sur les platines, on s’y projette en soirée, dans un open space où s’ébrouent start-ups en sueur comme à la terrasse d’un café survitaminé. Mention pour Autonomic, rien de tel pour se fondre sans limite dans le projet !

Sortie prévue le 2 juin 2017

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