Un projet tout neuf, d’un artiste qui en a pourtant sous la casquette !
C’est en 2012 que se forme le projet Cyprine, one-man-band derrière lequel se cache Giovanni Di Legami, multi-instrumentaliste autodidacte dont les influences vont de Radiohead à Björk en passant par Animal Collective ou bien encore Cocorosie. Artiste touche à tout, c’est dans toutes les formes d’art que s’épanouit Giovanni : ce dernier épanche sa soif de création autant par la musique que par le théâtre ou encore les courts-métrages. En 2012, il décide de mettre un peu d’ordre au sein du désordre et de canaliser ses pulsions musicales au sein d’un seul et même projet : Cyprine. Après presque deux semaines passées en studio avec Raoul Leininger pour finaliser l’album à l’été 2012, c’est en septembre de la même année que sort l’album résultant de cette concentration. Résultat : un douze titres de 57 minutes.
L’écoute de l’album nous révèle immédiatement que Cyprine ne nous a pas menti sur la marchandise quand il nous parlait de ses influences : on ressent très bien l’influence de Radiohead pour la sonorité de la voix, la lancinance caractéristique qu’arrive à nous faire ressentir Thom Yorke se retrouve sur des titres tels que « Urmetazoa » ou même « Un nouveau soleil » (malgré le chant français de l’artiste). Pour la touche Animal Collective, pas de doute non plus sur ce point là : pas besoin de tergiverser longtemps, on entend clairement la touche « chaos électronique organisé » des instrumentales expérimentales caractéristiques du groupe New Yorkais, l’accent mis sur les guitares en plus, et ce sur quasiment tous les tracks du morceaux. On retrouve l’influence Cocorosie et Björk sur les quelques ballades de l’album, que sont les longues envolées comme « Bold Question Mark » ou encore « Blown ». On lui donnerait également des influences electronica sans y repenser deux fois (la partie batterie de « Gizeh » en est la première preuve, et le sentiment ne nous quittera plus).
Bref, un album prometteur, mêlant à la fois la douceur des envolées pop-rock à l’expérimentation électronique de l’IDM et de l’electronica, et le chaos organisé de la noise. Un album à écouter si vous aimez les longues ballades et les pièces musicales planantes. On regrettera peut-être un album un poil trop long, avec certains morceaux se faisant trop écho, mais certainement dû à la complexité de trancher au travers des nombreuses compositions qu’avait l’artiste avant de monter ce long format. On en saura un peu plus au prochain album !
L’album s’écoute ci-dessous :
Et pour une écoute plus approfondie (remixes, nouvelles démos, etc.), nous vous conseillons d’aller faire un tour ci-dessous :
.:Tracklist:.
1. Urmetazoa
2. Atomic Shape
3. Gizeh
4. Rouge culotte
5. Bold Question Mark
6. Retina
7. E(x)pektasis
8. Blown
9. Un nouveau soleil
10. Don’t Follow Soldiers!
11. Another
12. Haunt Your Brain (Damnait Coeptis Version)
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