Deux mois après l'interview de Philly à Briouze, me voici en compagnie de Pierrot pour 50minutes de bonheur. Le frontman de la Ruda va se prêter au jeu de l'interview avec brio et élégance. Quelques heures plus tard je le retrouverais sur scène puis dans les loges pour un after haut en couleur. Cette interview est certainement celle que j'ai le plus apprécié et je vous laisse lire toutes les révélations que Pierrot nous offre pour la sortie de leur nouvel album "24 images seconde". {multithumb thumb_width=500 thumb_height=350}
Cap'tain Planet : Peux tu passer en revue chaque titre de ce nouvel album ? …m'expliquer la signification des textes, comment ils sont arrangés pour la scène et pourquoi pas quelques anecdotes (si vous avez galéré sur certains titres etc…)
Paris en bouteille
Pierrot : Ce n'est pas facile de parler de ses chansons comme ça. Le thème de cette chanson permet d'amener des interprétations différentes selon les personnes. Le principe ici était de jouer sur les mots et sur une double connotation : avec des si on pourrait mettre Paris en bouteille, qu'avec des si notre héros pourrait atteindre le bonheur car il est dans une période de dépit mais malheureusement pour lui il tourne en rond et il s'aperçoit que ce n'est pas ses suppositions qui le feront sortir de sa bouteille. En mettant au conditionnel, on peut se dire que ça va mieux : on peut imaginer le héros le matin au réveil s'apercevant que la bouteille lui a éclaté entre les doigts.
N'est pas une chanson un peu surprenante pour commencer l'album ?
A l'origine, on ne devait pas commencer l'album avec cette chanson mais elle avait l'avantage d'avoir une sonorité qui rappelle des génériques. L'instrumental est presque cliché. C'est ça qui nous a bien plu. En plus ça fixait bien l'humeur du disque : quelque chose de très mélodique mais qui attaque bien.
Pensées malsaines
J'ai beaucoup joué sur les mots et la rhétorique. Le principe était d'assimiler le cerveau à une chambre noire où il se développe différentes pensées. Je décris un traumatisme. Cette chanson n'a rien d'autobiographique. J'utilise souvent le jeu car je trouve que ça donne plus de vérité au personnage. Sinon c'est sûr que j'aurai une vie un petit peu mouvementée ….. (rires)
24 images/seconde
Comme sur « Paris en bouteille », notre personnage est dans une période de dépit. Il passe dans différentes phases de doutes. C'est une ambiance assez noire et notre héros essaye d'en sortir. Je joue beaucoup sur les métaphores qui n'ont pas forcément un lien entre elles pour développer une atmosphère nauséeuse. « 24 images seconde » n'a aucun rapport avec le cinéma, c'est juste un terme emprunté. Ca stipule, dans un premier temps, différentes images qui se confrontent dans l'esprit du héros, et en même temps, c'est une manière de vérifier que tout se passe bien quand même.
Ce héros dont tu parles, est ce que c'est toujours le même ? Tout du moins pour cet album là …
Je ne visualise pas forcément un héros en particulier, mais je m'imagine à sa place. Forcément, on emprunte des choses que l'on a vécu ou qu'on a pu lire. C'est un peu prétentieux car une chanson ne dure que trois minutes mais on essaye d'inventer une autre façon de voir les choses. On se pose pleins de questions pour donner un air de vivant à notre personnage dans une situation particulière : Comment peut-il agir ? Comment peut-il réagir ? L'important c'est que les mots soient beaux, premièrement et que deuxièmement, ils donnent naissance à un climat ou à une humeur.
Naouël
Cette chanson au départ est une « commande ». On devait faire un morceau pour une compilation d'Handicap International. On avait carte blanche mais il fallait que ça tourne autour du thème des mines anti-personnel. La narration ici était de confronter notre situation, autrement dit l'enfance que l'on a vécu à celle d'un pays étranger. La narration est assez alambiquée. Je ne sais pas si tu te rappelles mais à une époque il y avait le parrainage, je ne sais pas si ça existe toujours mais cela consistait à correspondre avec un enfant du tiers-monde. Chacun décrivait sa vie. C'est ça qui m'a donné le déclic pour écrire cette chanson. J'ai pu établir une relation comme cela entre les deux mondes.
Dira-t-on encore ?
Il n'y a pas grand-chose à dire sur cette chanson. C'est sur les élections bien évidemment.
Chanson pour Sam
C'est une revanche contre certaines personnes. J'ai d'ailleurs eu des retours étonnants sur cette chanson : certains m'ont dit qu'elle était homophobe alors que c'est tout l'inverse, elle dénonce justement ces personnes étroites d'esprit. C'est une vengeance un peu personnelle contre ces grandes gueules. Je trouvais intéressant de s'imaginer un droit de réponse. C'est une chanson libératrice et ironique.
Affaire de famille
C'est un texte très naïf et purement sonore. J'ai dû écrire trois ou quatre textes sur cette chanson. Il n'y a pas beaucoup de pieds, pas beaucoup de mots. C'est très rythmique et il faut qu'en quelque sorte tout rentre dans les cases. Il faut que ça soit assez souple car les refrains sont très à plat. C'est le problème des chansons en français : il est difficile de faire sonner et on est obligé d'essayer plusieurs mots, plusieurs refrains pour arriver à quelque chose de correct. On trouvait que ça calibrait bien sur le break et à partir de ça on a placé une histoire. Ca a été fait en une après-midi puis on a essayé de faire plein d'autres versions mais il n'y en a aucune qui sonnait mieux. Ca devenait plus compliqué et beaucoup moins frais. Sinon pour le thème c'est la jalousie.
L'admirable refrain
Rien a signaler, le texte parle de lui-même.
L'eau qui dort
Je pars souvent d'une expression, d'un dicton ou d'un proverbe pour faire une chanson et je joue ensuite avec les mots dessus. La difficulté sur le thème de l'environnement c'est de ne pas utiliser des mots que l'on entend constamment et il vaut mieux éviter une narration au poing levé. Le problème c'est qu'on devient rapidement trop naïf et il est donc difficile de donner un ton intéressant. Là, dans ce texte qui est posé sur une musique qui cogne beaucoup, c'est d'ailleurs certainement le morceau le plus rock, on a volontiers utilisé des mots assez candides qui rappellent des chansons pour enfants. On a essayé de casser le cliché qu'on peut avoir sur le thème de l'environnement.
Philly m'avait dit que vous aviez passé beaucoup de temps sur cette chanson là ?
Oui car on s'aperçoit souvent que la meilleure version c'est la plus simple mais que pour en être certain il faut en essayer des plus complexes. Ca nous a amené à ne pas même mettre de cuivres parce qu'il s'avérait qu'on enlevait ce côté brut. On a eu du mal à se résigner à ça : on cherchait quelque chose de plus étoffé.
Et toi, tu as essayé plusieurs textes ?
J'en avais essayé un autre aussi qui n'était pas bon. Je travaillais sur les SOS, c'était un texte sonore avec une expression qui parle. Le problème c'est que c'était beaucoup trop cliché à notre goût.
L'époux des rancoeurs
C'est sur le thème de la jalousie. C'est le genre de chanson qui est assez simple pour moi car c'est très à plat et limite emprunté à la chanson française. On peut raconter facilement des histoires, là c'est en rapport avec l'expression « le malheur des uns fait-il le bonheur des autres ? ».
Tonio
C'est une référence à ce que l'on a tous vécu : tout le monde a connu un Tonio qui ouvre ses portes une fois que les bars sont fermés. C'est dans l'esprit de la fête, c'est une succession d'anecdotes.
Le pieux et la potence
On est toujours épaté par cette contradiction entre la foi et la violence. Je ne t'apprends rien. C'est une contradiction tellement énervante et désarmante qu'il faut en parler. C'est la dernière fois qu'on en parlera car c'est un peu le même thème que « Anathème ». Ca nous démangeait encore et on voulait en parler.
Travers
Ca pourrait s'appeler « Désolé pour hier ». Ca parle d'une sorte de lâcheté qu'on peut avoir les lendemains de cuite. Ce que j'aime bien sur ce texte c'est qu'il montre qu'on essaye de se racheter une conduite. J'ai remarqué que très souvent après ce genre d'épisode on passe notre dimanche à faire le ménage, à passer l'aspirateur histoire de repartir à zéro pour sombrer aussitôt ! En l'occurrence ici, c'est l'histoire d'un gars qui n'a pas de chance. Ca arrive souvent que tu puisses rencontrer une jeune fille et que tu perdes beaucoup de ta dignité à ses yeux.
En plusieurs années de composition, on ressent un net effort (surtout depuis Passager du réel) pour donner naissance à des textes très travaillés qui ressemblent à de véritables poèmes, voire de véritables histoires. L'intérieur de la pochette de 24 images/seconde est d'ailleurs travaillé pour donner forme au texte. Est-ce que Pierrot se considère plus comme un poète ou un conteur qu'un chanteur ?
Les deux sont indissociables. Au départ le premier défaut qu'on peut avoir avec la musique, et que j'ai eu, c'est qu'il faut accepter parfois de ne pas raconter l'histoire que l'on souhaite raconter. On est toujours tributaire de cette musique et bien souvent toutes les chansons dont j'ai parlé sont des chansons que je n'aurai pas souhaité écrire. C'est la structure du morceau qui offre un chemin à ton texte en terme sonore. Le français n'est pas facile à faire sonner et c'est un choix difficile de mots. Il faut essayer plusieurs choses et ensuite on place ça dans des tiroirs qui sont les thèmes et les histoires. On place des jeux de mots, des choses qui nous font rire. Il faut être à la fois conteur et chanteur. On peut devenir trop conteur et du coup la chanson n'a pas vraiment d'âme, elle n'est pas accrocheuse. C'est un peu le cas d' « histoire de famille », il y a des morceaux qui ont besoin d'être frais et naïfs et ça je n'ai accepté de le faire que depuis cet album. Avant je voulais toujours raconter quelque chose de mieux même si une chanson ne reste qu'une chanson. Il faut penser à la mise en bouche et avec le français ce qui rattrape le manque de sonorité, c'est le sens des mots. On peut s'en passer lorsque la musique prend de la place (on guide seulement la chanson) mais parfois c'est le texte qui va être maître.
Pierrot, quels sont les thèmes qui te tiennent le plus à cœur ?
Je n'en ai pas vraiment. Les coups de gueules ne sont pas les plus intéressants à écrire même si ça fait du bien. Le problème de ces chansons c'est qu'elles se répètent rapidement et il faut trouver un axe différent. Le plus intéressant je pense que c'est d'écrire des petites histoires et de jouer avec des mots. Cependant une chanson ce n'est pas forcément un édito. Avec la Ruda on ne pourrait pas toujours faire des chansons naïves ou que des chansons engagées. Il faut que l'on fasse ressortir ce que l'on vit au quotidien : on ne se lève pas tous les jours en se disant « l'art de la joie » ou en pensant aux cons qui nous entourent. Il faut multiplier les humeurs en essayant de ne pas se répéter mais au final, des thèmes il n'y en a pas des milles et des cents. Ce que je préfèrerais faire c'est de raconter l'histoire d'un parapluie : ça serait rigolo car ça serait un exercice rhétorique demandant beaucoup d'imagination. Dans ce genre de texte, si tu t'aperçois qu'à la fin ton histoire tient debout, qu'elle sonne et qu'elle a une âme c'est génial. C'est une histoire de formule : souvent une chanson ne tient debout que grâce à quelques formules.
Quelle relation cherches-tu à établir avec votre public ?
Celle d'être très libre et sincère. J'entends par là que je fais attention à ne pas employer des mots qui ne correspondent pas avec mes idées. Il y a des mots qui sonnent bien comme « révolution », etc… mais je fais attention à les employer modérément et avec sens. J'essaye de ne pas me contredire mais c'est difficile car une chanson ça ne tient qu'en vingt lignes. On est obligé d'avoir un certain dirigisme vis-à-vis de la chanson. On se pose aussi toujours la question de savoir si elle va plaire ou non parce qu'on ne se demande pas uniquement si ça va nous plaire. Il faut aussi que ça plaise aux autres. Après la première étape c'est quand on la chante devant les autres membres du groupe et là on a la trouille. On ne fait jamais le fanfaron quand on présente une nouvelle chanson. En plus personnellement je suis assez besogneux, assez long pour écrire mes textes. Pour ce qui est du rapport avec le public, on trouve toujours inopportun de raconter sa vie en public. Du coup on a tendance à se raconter en se cachant.
Est-ce que tu appréhendes toujours la scène ?
Non … sauf lorsque qu'on présente de nouvelles choses qui ne sont pas forcément au point. Dans le groupe on aborde la scène avec une certaine excitation en général. Les débuts de tournées sont plus périlleuses.
Allez-vous retenter des expériences musicales avec d'autres musiciens comme pour les reprises à l'accordéon avec Loïc Da Silva ?
Oui très certainement car pour moi ce sont des expériences qui me permettent de raconter des choses que je ne pourrais pas raconter avec la Ruda. Par exemple avec « Mado » qui est dans l'esprit de la chanson française et de la musette, je n'aurais jamais pu faire ça avec la Ruda. Je me laisse volontiers écrire des textes qui me laissent plus de place pour raconter des histoires et où je n'ai pas d'impératifs en terme de rythme et de cassure. Je le répète, mais avec la Ruda il faut à la fois raconter et être sonore alors que dans la chanson française, on raconte d'abord une histoire et ensuite c'est la musique qui va accompagner l'histoire. Pour tout t'avouer, pour le moment je n'écris pas énormément de textes libres, je ne suis pas quelque de très prolifique. Je n'écris que dans l'urgence lorsque les autres me le demandent et lorsque j'ai fini un texte je ne me mets pas à en écrire un autre tout de suite ! Pour en revenir au rapport avec le public, c'est toujours un rapport de timidité que l'on a. C'est lorsqu'on est confronté à cette situation d'urgence qu'on se découvre des choses que l'on ne pensait pas connaître.
J'ai appris que vous prépariez un DVD, pouvez-vous m'en parler ? Où le concert sera-t-il filmé ? Avait vous déjà un titre ?
Le concert sera filmé sur deux dates au Chabada d'Angers et ce sera un double dvd. En fait on a emmagasiné beaucoup d'images depuis nos débuts donc sur le premier dvd il y aura le concert et l'autre il y aura beaucoup de reportages et d'images d'archives.
Pourquoi avoir choisi « Paris en bouteille » pour un concours ?
C'est un texte qui n'est pas dirigé et qui laisse libre court à l'imagination. Il est intéressant de voir comment les gens vont s'approprier cette chanson. Ce texte n'est pas ésotérique mais chacun peut trouver sa place dans cette chanson.
Peux–tu me faire part de tes réactions face à la disparition des labels Yelen et Tripsychord ?
Ca m'accable car ce sont de très grosses pertes pour le rock en France. C'est dramatique car ce sont les seuls labels qui permettaient aux groupes d'exister et d'avoir une place dans les bacs. Maintenant ça va devenir beaucoup plus compliqué pour les groupes. On en arrive à une situation sclérosée car même les majors vendent moins de disques. Chez Sony les premiers à avoir pris ce sont les petits labels, donc Yelen. Ce sont des petits labels autonomes dans une grosse structure et qui pouvaient proposer une liberté artistique dans leurs contrats. Cette situation stigmatise bien l'état de l'industrie du disque actuellement.
Est-ce que la perte de ces labels vous touche financièrement ?
Non car notre label (Wagram) est toujours debout, de plus nous produisons nos albums. En fait tant que l'on pourra faire des concerts on pourra faire des albums car ce n'est pas les revenus de la vente d'albums qui nous permet d'en refaire d'autres. On perd même des sous en les vendant ! Les concerts nous permettent de financer nos albums et nos albums nous permettent de trouver des dates de concerts. On a eu la chance de s'installer avant que tout n'aille mal. Aujourd'hui il y a des groupes très méritants qui ne peuvent disposer d'une esquisse d'aide financière.
De quoi es-tu le plus fier dans ta carrière ?
De la durée.
Tu n'aurais jamais pensé que ça durerait aussi longtemps ?
Si, on n'y pense pas vraiment mais on sait que ça ne s'arrêtera jamais. C'est ce dont je suis le plus fier car aujourd'hui dans le rock on n'est pas obligé d'avoir du talent : il suffit d'une idée et de beaucoup d'énergie. On se sert ensuite de cette idée pour faire quelque chose. Si on veut exister il faut que cela fonctionne sur la durée et il est nécessaire qu'il y ait une cohésion humaine. Il faut savoir s'organiser, se structurer et fermer sa gueule pour ne pas exploser en vol. Il y a beaucoup de groupes et de musiciens qui ont plus de talent que nous mais qui au bout d'un ou deux ans ont soit la grosse tête soit se tapent sur la gueule dès que les premiers succès arrivent. Il faut être patient et savoir endurer la route.
Quelle est la plus belle récompense que tu puisses recevoir pour ta musique ?
On est bien servis et bien lotis. Les gens viennent toujours nous voir en concert et pour nous c'est ce qu'il y a de plus beau. On a la chance de faire un métier qui est notre passion et surtout qui permet d'avoir un retour sur son travail. C'est-à-dire qu'un plombier par exemple, s'il fait du bon boulot son patron va lui donner une tape sur l'épaule et pourquoi pas une augmentation mais c'est tout. Nous on va travailler longtemps et tout de suite on aura des retours sur nos chansons. C'est quelque chose d'enivrant, ça n'a pas de prix. Nous, on n'est pas blasé de ça et ça nous fait bizarre que les gens se bloquent face à nous.
Qu'as-tu vu, lu et entendu récemment et qui t'a marqué ?
Comme film, je dirais « Comme une image ». C'est exactement le type de narration que j'aime : pas pompeux, avec de l'humour, avec le fond et la forme.
En terme de livres, je lis rarement des films récents. Mon livre préféré c'est « Voyage au bout de la nuit ». Sinon « La chute » de Camus. Je me suis mis à lire assez tardivement (il y a seulement 7-8 ans) parce qu'avant ça me gavait quand j'étais au lycée. C'était le côté forcé de la lecture qui me bloquait. Le premier détonateur ça a été « Le rouge et le noir ».
En terme d‘album, je vais te surprendre. Ce que j'écoute le plus en ce moment c'est Vincent Delerm. J'aime bien aussi Thomas Fersen. J'aime bien aussi quand ça cogne. Je vais volontiers chercher chez les Ramones, j'aime bien aussi The Hives. En ce moment je suis assez come back psycho, rockabilly, etc… sinon quand j'ai envie de me défouler j'écoute les Sheriffs, quand j'ai envie de contre temps j'écoute The beat, … En bref dès que c'est du son saturé j'aime bien le punk (the clash, foo fighters, etc…).
La dernière question, stupide de surcroît mais que je pose à chaque artiste que j'interviewe (l'humour est conseillé !) : Préfèrerais-tu que les jeunes filles du premier rang pleurent ou s'évanouissent en te voyant ?
Qu'elles me lancent des bouteilles d'eau ! (rires). Qu'elles ne crient pas mon nom car je trouve ça gênant ! Ca va peut-être te surprendre mais je ne les vois pas en fait … quand tu es sur scène tu ne vois pas vraiment les gens.
Un énorme merci à Pierrot, à la Ruda, à Cédric leur manager et à l'organisation des Froggles Rock.