Downtown Boys sait user de son énergie féroce et de ses puissants shows en live pour réunir la foule dans son combat contre le racisme, l’homophobie, le capitalisme, le fascisme et plus globalement, contre tous ce que les gens font pour essayer de fermer nos esprits, nos yeux et nos cœurs. Le groupe annonce aujourd’hui son troisième album, Cost of Living, à sortir le 25 août chez Sub Pop. Ce nouvel effort – faisant suiteà leur album acclamé par la critique Full Communism de 2015 – est à la fois incendiaire, cathartique et drôle, fusionnant l’énergie inépuisable du groupe et ses idées révolutionnaires. Produit par Guy Picciotto du groupe rock indé mythique Fugazi (également producteur de Blonde Redhead, The Gossip etc), Cost of Living démontre une grande maturité sans pour autant compromettre la colère bien placée du groupe et leur présence captivante. Cost of Living est le premier disque du groupe à paraitre chez Sub Pop, une façon pour le groupe d’utiliser ce label chargé d’histoire, comme un mégaphone pour faire entendre encore plus fort leurs protestations et pour faire résonner les voix des communautés gays, latino et mexicaines dans le monde à dominante blanche du rock. Avec des textes inspirés par le poème ‘I Believe in living’ d’Assata Shakur, le titre ‘A Wall’ respire la puissance positive de morceaux comme ceux des Clash et de Wire, répandant l’idée qu’un mur pourrait réussir à éteindre l’humanité et les esprits. ‘Promissory Note’ est dédiée aux clubs qui pourraient ignorer l’existence des Downtown Boys ou pire, feindre de les apprécier : “So what’s the matter, you don’t like what you see? / I can’t believe you’re even talking to me!”, crie Ruiz. ‘Tonta’, un des trois morceaux écrit et chanté principalement en espagnol, est un portrait introspectif et émotionnel de l’anxiété qui vient à l’esprit lorsque l’on pense à la mêlée pendant le concert d’Huasipungo au centre activiste ABC No Rio. CLIQUEZ ICI POUR ECOUTER ‘THE WALL’ DES DOWNTOWN BOYS La prise de position des Downtown Boys a été claire et affirmée dès le moment où le groupe jouait dans des caves et des endroits underground avec son esprit radical et sa musique rock indéfectible : ils sont là pour faire tomber l’hégémonie blanche-cis-hétéro et pour écrire une nouvelle histoire. Depuis cette période, leur combat ne fait que s’accentuer, aussi bien que leur public ne cesse de croitre. Tout comme les groupes socialement engagés de ces dernières années, de Public Enemy à Rage Against The Machine, la puissance des slogans des Downtown Boys, leur groove répétitif et leur capacité à créer des morceaux addictifs et entêtants en fait un des groupes aux messages les plus nécessaires du moment.
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EN CONCERT 10/10 : LE POINT ÉPHÉMÈRE (PARIS)
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Nathalie
En premier lieu, toute personne qui fait de la musique son sujet principal d’écriture, ne peut être qu’un fan de musique. Cette personne aura été à un moment donné un obsessionnel d’un artiste en particulier. Moi, le virus m’a contaminée à l’âge de huit ans à la première écoute du titre « Liberian Girl » de Michael Jackson. L’usage de l’écriture et la musique sont des formes différentes de partage. Ma passion écrite de la musique, je la partage sur le quotidien Luxemburger Wort (version imprimée et site internet) depuis octobre 2011 et c’est grâce à eux que j’ai pu parler à des légendes comme Joe Cocker, Yes ou les Pixies. Mon plus beau souvenir restera jusqu’à présent ma rencontre avec Depeche Mode, rencontre immortalisée sur le site internet et la version imprimée du Magazine KARMA, trimestriel consacré aux musiques actuelles et distribué dans la Grande Région auquel j’ai contribué de 2013 à 2015. Je suis chez Vacarm.net depuis 2015.
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